Libreville, 9 mars 2023 (AGP) – La journée mondiale du rein, commémorée chaque 9 mars, a été matérialisée cette année par des campagnes de sensibilisation et de dépistage dans plusieurs grands axes de la capitale gabonaise, à l’exemple du carrefour »Cité des ailes », (commune d’Akanda, nord de Libreville), un site sur lequel plusieurs personnes y ont effectué le déplacement.
Sur le site du carrefour Cité des ailes où des stands de dépistage et sensibilisation, le médecin néphrologue, Dr Ingrid Avome Mba épouse Mendoume, a donné plus de précisions sur cette journée mondiale. «Aujourd’hui, nous sommes le 9 mars 2023, dans le cadre de l’organisation de la journée mondiale du rein, c’est une journée dédiée à l’information, la sensibilisation et surtout au dépistage des malades. Pourquoi cette journée ? C’est tout simplement parce que nous avons constaté que la maladie rénale devient un véritable problème de santé publique dans notre pays. On reçoit de plus en plus de malades à un stade avancé, et la maladie rénale évolue à bas brut, 90% des malades que nous recevons en néphrologie arrivent à un stade d’insuffisance rénale».
Une fois sur ce site, on pouvait voir de l’engouement de la part des populations, les gens viennent, posent des questions et trouvent des réponses auprès des spécialistes, et sont renseignés sur les questions liées à cette maladie.
Pour cette dernière, la sensibilisation est le meilleur moyen dans la prévention de la maladie. «Nous ne sommes pas allés en formation de néphrologie pour traiter la phase terminale de la maladie, c’est pourquoi on a décidé de faire dans la prévention du dépistage pour pouvoir détecter cette maladie à temps, vu qu’elle évolue de manière silencieuse. Donc il faut détecter la maladie de manière précoce pour pouvoir la freiner et par conséquent faire des économies à notre pays, parce que le traitement chronique de l’insuffisance rénale qui est la dialyse qui est prise en charge à 100% par la CNAMGS et représente malheureusement la 2ième dépense la CNAMGS après le médicament.»
De passage sur le site, Pierre Mackaya a tenu se faire dépister. «Alors le dépistage se passe comme suite, on accueille les populations en nous faisant remplir des feuilles sur lesquelles nous seront identifiés. Puis ils prennent la tension artérielle, le poids, la glycémie capillaire. La prise du poids et la glycémie capillaire sont importantes parce qu’elles sont les principales causes de la maladie, notamment la tension artérielle, même si on sait que toutes les maladies mènent aux reins. Aujourd’hui, je connais mon statut sur la question. J’exhorte les populations à se faire consulter».
JDMB/CBO/FSS
Commentaires