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Médicaments contrefaits : plusieurs boutiques fermées à Petit-Paris

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LIBREVILLE, 20 déc.(AGP)- Face au sempiternel problème de la vente de faux medicaments, plusieurs boutiques ont été fermées ce mardi au carrefour Petit Paris, quartier situé dans le 3ème arrondissement de Libreville. Les vendeurs ont été embarqués pour détention de produits interdits à la vente en territoire gabonais.

L’action a été conjointement menée par l’Agence nationale du médicament, la police judiciaire et l’Office central de lutte anti-drogue. Lesquelles entités ont, après une longue phase de sensibilisation, décidé de faire place à l’opération de saisie des médicaments contrefaits et de leurs revendeurs.

« Il existe un répertoire de produits pharmaceutiques autorisés au Gabon. Au cours de cette action de terrain, nous avons saisi des médicaments contrefaits qui sont vendus comme des produits cosmétiques. Nous avons identifié des produits cosmétiques illicites. Des crèmes corporelles éclaircissantes qui sont interdites au Gabon et qui ont des ingrédients qui sont suspendus de la distribution nationale. C’est le cas des produits faits à base d’hydroquinone », a expliqué le Dr Mekontso Antoine, pharmacien à l’Agence du médicament.

L’équipe s’est ensuite rendue au quartier Soduco, où se terre un entrepôt d’importation de produits illicites. Sur place, plusieurs stocks de produits décapants ont été découverts. Dans ces cartons, des huiles et des savons éclaircissants pour la peau. Selon les propriétaires des marchandises, ces produits proviendraient de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, mais aussi du Nigeria. À la question de savoir comment se déroulent les acheminements vers le Gabon, un expert a révélé que cela se fait « par voie frauduleuse, telle que les débarcadères. »

Au Gabon, pour commercialiser les produits pharmaceutiques, il faut respecter une procédure bien déterminée. « De manière générale, avant de se lancer dans un domaine lié aux produits pharmaceutiques, il faut avoir une autorisation du ministère de la Santé qui vous octroie une fiche- circuit. Celle-ci permet de suivre et vérifier le type de produit à commercialiser », a fait savoir le Dr Mekontso Antoine.

Malheureusement, de nombreux commerçants s’attèlent au non respect des normes, en dépit de l’existence des lois qui règlementent l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Ces contrevenants devront cette fois-ci, faire face au code pénal en République gabonaise.

Précisons que cette opération qui a débuté ce mardi 20 décembre 2022 se poursuivra dans les prochains jours.

LNM/ANM/VEM/FE

Valerie EZEME MBO

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