LIBREVILLE, le 14 décembre 2022 (AGP) – L’électrification des quartiers Malibé 1 et 2 dans la commune d’Akanda (nord de Libreville), est en cours d’exécution depuis plusieurs mois. Elle a été suivie de l’adduction d’eau de cette zone par la société SNEF. La société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG) a pris le relais pour la pose des compteurs gratuits à distribuer aux riverains ayant des bâtisses. Seulement, cette pose des compteurs ne se fait pas selon les normes recommandées par les plus hautes autorités du pays.
Financée par la Banque mondiale, l’électrification et l’adduction d’eau des quartiers Malibé 1 et 2 dans la commune d’Akanda sont envoies d’achèvement. Si pour l’adduction d’eau les populations n’attendent plus que la mise en service officielle par les autorités publiques afin que l’eau coule dans leurs robinets, pour l’électrification des ces deux quartiers, l’heure est à la pose des compteurs par la SEEG, sensée être gratuite aux riverains possédant des bâtisses, selon les recommandations des plus hautes autorités du pays.
Toutefois, cette pose des compteurs ne se fait pas dans les règles énoncées. De la gratuité, certains agents de la société adjudicataire commise à cette tache, agiraient de façons peu orthodoxes en posant des compteurs rapidement à ceux qui leur offrent des sommes d’argent. Selon les témoignages auprès de certains habitants desdits quartiers, ces montants avoisineraient les 50 000 F CFA et voir plus.
Ils dénoncent également le fait que les principaux bénéficiaires seraient des ressortissants étrangers qui peuplent de plus en plus cette zone, au détriment des populations autochtones qui, regrettent de les avoir céder des terrains.
Si de Libreville à Malibé 1, un quartier de la commune d’Akanda (nord) on peut désormais circuler sur une route bitumée depuis plus d’un an, l’accès à son jumeau, Malibé 2 reste aussi une des préoccupations majeur des populations de plus en nombreuses. Elles en appellent aux plus hautes autorités du Gabon afin d’y trouver des solutions en bitumant cette voie, pour rendre fluide la circulation entre ce quartier et le reste du Grand Libreville.
GC/FSS
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