Libreville, 03 Déc. 2022 (AGP) – Le président de Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, Opposition), Alexandre Barro Chambrier, a appelé lors de l’ouverture du 1er congrès ordinaire de son parti, à la mise en place d’un front uni de l’opposition pour les échéances électorales de 2023, dont la présidentielle. Une volonté exprimée par d’autres leaders de l’opposition présents qui n’ont pas manqué de relever les obstacles de la mise en œuvre de cette dynamique.
«Nous devons redire notre disponibilité à œuvrer en faveur de la constitution d’un front uni, le plus large possible, contre le pouvoir en place. Nous ne pouvons en conséquence que nous féliciter, de l’appel lancé par Madame Paulette Missambo, Présidente de l’Union Nationale (UN), le dimanche 27 novembre dernier, lors de la rentrée politique de cette formation, car cela correspond à nos propres convictions, appel lancé, faut-il le rappeler à tous les patriotes, afin d’adopter une stratégie commune portant sur les principes, les objectifs et actions à mener ensemble, dans le cadre d’un pacte de confiance à conclure en vue des prochaines élections générales. Nous saluons la réaction positive à cet appel du Parti REAGIR et nous invitons les autres formations politique de l’opposition à lui emboiter le pas», a déclaré le président du RPM lors de son discours d’ouverture.
Cette volonté a été également exprimée par d’autres leaders des partis qui ont pris tour à tour la parole, dont président de l’Union nationale, Paulette Missambo, le président du Parti Social Démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, du parti Régir, Ndong Obiang, le représentant de la Plateforme des groupements des 41 partis de l’opposition (PG41), le président de l’Alliance pour renaissance nationale (ARENA), Richard Moulomba, le vice-président de la plateforme «Gabon d’abord», Edmond Okemvélé.
Mais, à côté de ces souhaits, ils n’ont pas manqué de relever les difficultés éprouvées par l’opposition gabonaises, depuis belle lurette, à s’unir. Des difficultés qui constituent un obstacle à l’unité de l’opposition à savoir, la transhumance ou vagabondage politique, le manque de détermination de plusieurs leaders, l’achat de conscience, etc.
Tous ces éléments, ont-ils relevé, empêchent l’opposition à accéder au pouvoir pour cause de division, et découragent les électeurs en occasionnant un fort taux d’abstention.
La cérémonie d’ouverture a été suivie par l’installation du bureau du congrès. Cette phase a été suivie ce samedi par les travaux en commissions avant la clôture prévue pour ce dimanche.
SN/FSS
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