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Le bilan des pertes en vie humaines de l’éboulement survenu dimanche dernier au quartier Damas, à Yaoundé, est passé de 11 à 15 morts. Le nouveau décompte a été annoncé à l’AFP ce lundi par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea.
Le bilan de l’éboulement d’un pan d’une colline sur laquelle une foule assistait à un hommage funéraire dans un quartier populaire de Yaoundé, la capitale camerounaise, s’est alourdi, passant de 11 à 15 morts ce lundi 28 novembre 2022.
« Nous en sommes à 15 morts maintenant », a déclaré à l’AFP le gouverneur du centre Naseri Paul Bea, quelque temps après qu’une dizaine de sapeurs-pompiers se remettent à creuser à la pelle sur un imposant amas de terre rouge au pied de cette colline, dans l’est de Yaoundé. Autour d’eux, une centaine de résidents et badauds étaient tenus à distance par des policiers, a relaté le même média.
Le site de l’éboulement est une zone dangereuse, selon le gouverneur, qui estime que les populations devraient réfléchir à quitter les lieux. Les autorités affirment avoir délimité un périmètre de sécurité et fermé une école et une église situées à proximité de la zone à risque.
Selon les autorités camerounaises, les effondrements de terrain, parfois avec des maisons, surviennent fréquemment à Yaoundé et dans d’autres villes du pays, mais ils sont rarement aussi meurtriers dans la capitale.
A Bafoussam, dans l’Ouest, 43 personnes avaient été tuées le 29 octobre 2019 par un glissement de terrain qui avait emporté une dizaine d’habitations précaires construites à flanc de colline, après des pluies diluviennes.
DT/FE (Africanews)
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