Libreville, 28 nov. (AGP)-Scellé en 2014 à la suite d’un litige l’opposant à l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), l’hôtel Cosmos sis au Port de Libreville, propriété de Me Park Young, ancien directeur national de taekwondo gabonais, qui dit ne plus savoir à quel saint se vouer, car en attente depuis 8 ans avec ses employés et ses fournisseurs d’être indemnisés des 6 milliards 500 millions de francs CFA, où aucun centime n’a été débloqué à ce jour.
En effet, tout commence en 2014, l’hôtel Cosmos devait à l’Oprag 21 millions de francs CFA. «Me Park a pu obtenir une aide de 31 millions de son ambassade pour régler la facture de 21 millions à l’Oprag. Quand il était question de payer, l’Oprag avait refusé d’encaisser cet argent et a préféré arbitrairement fermer l’hôtel», relate Achille Muralde Mbinha, collaborateur de Me Park.
Toutes les démarches engagées ont donné raison à Me Park. Et de source bien renseignée, le collaborateur de Me Park sait que cet argent est disponible, mais ne sait pas celui qui bloque ce paiement. «La décision qui devait être prise le 29 septembre 2022 n’a pas été concluante. Au contraire, le tribunal a préféré radié le dossier. On ne sait pas sur quelle base le tribunal peut radier le dossier de quelqu’un qui porte plainte. Nous avons introduit un dossier au tribunal, l’Oprag fait à l’isure en utilisant la technique de la fatigue, soit il ne se présente pas, soit il n’a jamais le dossier qu’on lui demande, parce qu’il se croit au dessus de la loi, il n’a de compte à rendre à personne. De source sûre, nous savons que cet argent est disponible, mais nous voulons savoir qui bloque ce dossier ? L’argent est dans les mains de qui ? Qui en veut à Me Parck et à tous les gabonais qui travaillaient dans cette structure hôtellière fermée de manière arbitraire ? Le véritable problème, c’est qu’au tour de ce dossier il y a trop de mains noires et toutes ces mains noires empêchent que la vérité éclate et que nous puissions entrer dans nos fonds», indique-t-il, interpellant le chef de l’Etat et le gouvernement à se saisir de la situation.
Un dossier ici pour qui, les plus hautes autorités devraient se pencher, afin de permettre à Me Park de rentrer dans ses droits pour qu’il puisse payer ses employés et ses prestataires, assis depuis plusieurs années à la maison.
FO/CBO/CEM-AGP
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