Libreville, 25 octobre (AGP)-La direction générale de l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), organise du 24 au 28 octobre 2022, une formation des agents de sécurité des installations portuaires pour assurer la sûreté et la sécurité dans tous les ports du Gabon. Au terme de cette formation, les participants seront amenés à élaborer eux-mêmes leur plan de sûreté.
Dans le cadre de la certification internationale mise en place par obligation en 2004, par l’Organisation maritime internationale (OMI), la direction générale de l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), a décidé de former des agents de sécurité des installations portuaires, pendant une semaine, dans le domaine de la sûreté maritime et portuaire.
Ouvrant les travaux, Godwin Alini Yandjangoye, Directeur général de l’OPRAG, a réitéré que c’est une opportunité à saisir pour les participants afin de parfaire leurs connaissances. « Nous pensons qu’au sortir de cette formation, vous seriez plus rentable et vous auriez une plus value que vous mettrez au service de vos différentes entreprises », a-t-il dit, tout en leurs souhaitant bonne chance, « en espérant qu’au terme de cette formation vous soyez capables, que vous puissiez répondre positivement aux attentes de vos entreprises respectives« , a-t-il souligné.
Ces assises sont animées par Serge Spangaro du Groupe Oropex et Philippe Djoula, consultant. Les modules abordés pour cette première journée ont porté sur toutes les menaces qui existent dans le domaine maritime et portuaire, ainsi que les pirateries. Il est question de faire en sorte que tous parlent le même langage en matière de code ISPS et qu’ils travaillent en coopération.
Les formateurs ont partagé avec les participants les compétences relatives à la mise en œuvre des mesures de sécurisation des biens et des personnes qui se trouvent dans l’installation portuaire, les navires, les transitaires etc. Ils leurs ont donné les techniques pour porter secours aux victimes en zone à risques, ainsi que des moyens d’interventions liés aux incidents etc.
« Ceux qui seront formés auront comme obligation, tous les cinq ans, de renouveler leurs connaissances. Aussi, ils auront la responsabilité, la capacité à gérer, à manager, la sûreté dans l’installation portuaire du Gabon. Ils seront à même de faire vivre ce plan de sûreté qui aura été fait, afin qu’il soit validé par les services de l’Etat« , a expliqué Serge Spangaro.
Philippe Djoula a rappelé que les dispositions aujourd’hui, permettent que n’importe quel usager ne doit plus rentrer dans les installations portuaires. « C’est pour ça que le code ISPS est venu mettre un frein. Car, le Gabon a baissé en matière de sûreté maritime et portuaire. On est entrain de reprendre le cou de la bête, de manière à ce que tous les usagers, les sociétés installées dans la zone portuaire doivent être renseignés en matière de sûreté maritime et portuaire, y compris les services de gardiennage que nous engageons », a-t-il fait savoir.
Pour le consultant, le code ISPS permet de résorber le chômage, il permet que les ports soient économiquement forts, et politiquement, ça donne une belle image aux ports du Gabon. « Avec le ISPS, on aura la sécurité sur le plan économique et social. Nous allons amener le gouvernement à prendre des arrêtés et ordonnances, comme on l’avait fait avec l’ordonnance 56/68 du 19 septembre 1969, qui parle de la sécurité des ports qui est différente de la sûreté maritime, a-t-il conclu.
CBO/CEM-AGP
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