Appelée de tous les voeux par les populations gabonaises, et notamment celles de l’arrière-pays, l’instauration d’universités dans les capitales provinciales pourrait connaître un début de solution avec l’adoption, lors du Conseil des ministres de ce jeudi 13 octobre, d’un projet de loi de création de l’Université numérique du Gabon (UNG).
L’établissement d’enseignement supérieur sera chargé, entre autres « de développer et vulgariser la digitalisation des enseignements dans le système éducatif gabonais; accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le développement des offres de formation en ligne, notamment dans la production des ressources pédagogiques numériques; et promouvoir la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation numérique« , renseigne le communiqué final du Conseil des ministres.
La particularité de cet établissement réside dans le fait qu’il ambitionne d’avoir des pools provinciaux, à travers l’instauration de classes numériques dans chaque capitale provinciale.
« L’UNG ambitionne d’implanter des espaces numériques ouverts dans les capitales provinciales comme pôles académiques régionaux dédiés à l’enseignement universitaire bimodal, à savoir enseignement en distanciel et en présentiel« , précise le gouvernement à ce sujet.
La matérialisation de ce projet pourrait contourner la problématique de la construction d’universités dans les capitales provinciales, à l’instar des chantiers entamés (mais pas achevés) d’Oyem (Woleu-Ntem), Mouila (Ngounié) et Port-gentil (Ogooué-maritime).
L’autre élément qui pourrait sous-tendre la concrétisation de ce projet est la vulgarisation de l’accès internet dans l’arrière-pays pays. Un challenge, là également, loin d’être gagné. Vivement que les pouvoirs publics, qui ont pensé les tenants et les aboutissants de ce projet, s’attèlent à son aboutissement incessant.
FE/EN-AGP
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