LIBREVILLE, 24 Août (AGP) – Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu, le mardi 23 août 2022 en audience, le directeur pays de l’ONUSIDA, Françoise Ndayishimiye. Cette dernière, venue faire ses adieux au chef de l’Etat au terme d’un séjour de plus de 5 ans au Gabon, a saisi l’occasion pour inviter les autorités gabonaises à doubler les efforts pour éviter les ruptures des antirétroviraux souvent observés.
«Le diplomate onusien a suggéré que des efforts soient menés par les autorités gabonaises afin que les ruptures de stocks d’Antirétroviraux (ARV) constatées quelques fois, n’impactent plus la prise en charge des patients», a indiqué le communiqué parvenu à l’AGP. Ajoutant que Mme Ndayishimiye a salué l’engagement du Gabon pour son adhésion à la Plateforme Internationale de fournitures d’ARV.
Outre les efforts à mener pour éviter les ruptures des antirétroviraux, le directeur pays de l’ONUSIDA sortant, a également rappelé l’urgente nécessité pour le Gabon de renforcer la prise en charge des enfants porteurs du VIH.
Elle n’a pas manqué d’exprimer un satisfecit aux autorités gabonaises pour leur participation à hauteur de 85 % à la prise en charge des porteurs du virus, tout en relevant que l’ONUSIDA fournissait les 15 % de prise en charge financière supplémentaire.
Par ailleurs, elle a informé le chef de l’Etat que le défi auquel fait face le Gabon aujourd’hui, est la stigmatisation des personnes ayant contracté le VIH, notamment le regard de la société.
En conclusion, le diplomate onusien a suggéré que la sensibilisation sur cette pandémie se fasse d’Accord-Partie entre l’ONUSIDA, le ministère de la Santé, le ministère de l’Education nationale entre autres partenaires impliqués sur cette question.
En réponse, le président de la République a-t-il rappelé, a toujours placé la santé des populations au centre de ses préoccupations. A ce propos, il a instruit le Gouvernement de tout mettre en œuvre afin de prévenir toute rupture de stocks d’ARV et d’améliorer la prise en charge des patients.
Au cours des cinq dernières années, vingt-cinq mille (25 000) personnes vivant avec le VIH au Gabon ont été prises en charge. Raison pour laquelle, le Dr Françoise Ndayishimiye, a exprimé ses «vives» félicitations au chef de l’Etat, pour les avancées réalisées dans ce sens.
SN/CEM-AGP
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