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LIBREVILLE, 23 août (AGP)- Les enseignants des 23e, 24e et 25e promotion de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) manifestent pacifiquement depuis une douzaine de jours aux abords de l’entreprise Tropicale Air, sise à l’aéroport international de Libreville. Ils protestent contre l’augmentation des taxes sur leurs bons spéciaux de Transport (BST) et leurs primes de maintien en condition opérationnelle (MCO). Deux moyens financiers mis à disposition par l’Etat pour leur permettre de regagner leurs lieux d’affectations respectifs de l’Intérieur du pays, avec les membres de leurs familles et leurs effets personnels.
C’est auprès de l’entreprise Tropicale Air, située à l’aéroport international de Libreville que ces nouveaux enseignants ont été orientés par le ministère du Budget pour percevoir leurs BST et MCO. Mais une fois sur place, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les agents ont en effet été surpris d’apprendre qu’une taxation supplémentaire s’appliquait à leurs BST et MCO. Pour un bon social de transport de 187 mille 550 FCFA par exemple, les taxes s’élèvent à 62% (TVA :19%, IS :35%, le prestataire 8%, soit un total de 116 mille 281 FCFA), ce qui ne laisse que 71 mille 269 FCFA aux mains du bénéficiaire. Toute chose que ces enseignants trouvent inadmissible.
L’entreprise Tropicale Air, représentée par M. Moussa, a expliqué aux agents en colère que ces taxations supplémentaires partent du ministère du Budget (TVA et IS), et que lui n’empoche que les 8% (15 mille FCFA) de prestation. Des explications qui n’ont pas convaincu les manifestants. Lesquels interpellent désormais le président de la République et le ministre du Budget pour clarifier cette situation.
La rentrée scolaire 2022-2023 pointant à l’horizon, l’on espère que les autorités compétentes trouveront une solution à ce problème dans un bref délai.
WEM/CBO/VEM/FE-AGP
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