Franceville/Session criminelle : Accusé de viol sur un mineur de 8 ans, il écope de 4 ans de prison

Statuant en matière criminelle, la Cour d’Appel judicaire de Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-est), a condamné, dans son audience du lundi 11 juillet écoulé, un jeune gabonais de 21 ans, Mickala Idouka Grâce, à 4 ans de réclusion criminelle, dont 1 avec sursis, après avoir été jugé coupable de crime de viol sur mineure de moins de 18 ans.

Les faits remontent au 1er août 2020. Ce jour-là, dame Pongui Mitsogho Augustine et son fils Mouélé Prince Elysée, âgé de 8 ans au moment des faits, se rendaient au champ et sollicitaient les services de sieur Mickala Idouka Grâce, avec qui elle traitait souvent pour les travaux champêtres. Dès leur arrivée au champ, ils commencèrent à travailler, jusqu’à ce que dame Pongui Mitsogho Augustine, s’était déplacée pour aller faire à manger à ses accompagnateurs, laissant Mickala Idouka Grâce et Mouélé Prince Elysée, âgé de 8 ans au moment des faits, dans le champ.

Resté seul avec la victime, l’accusé va profiter de l’absence de la dame pour attraper le jeune garçon, le plaquer au sol et le sodomiser tout en prenant la peine de lui fermer la bouche. Pris de remord durant l’acte, il ne va pas aller au bout de son acte et va l’interrompre.

Interpellé puis interrogé, le mis en cause reconnut les faits qui lui étaient reprochés.

Par ailleurs, le ministère public a requis sa culpabilité, qu’il soit condamné à 4 d’emprisonnement tout en lui reconnaissant des circonstances atténuantes.

La défense de l’accusé, Maître Sangala Juldine, a plaidé la culpabilité tout en évoquant les conditions de vie précaires de son client, et sollicité les circonstances atténuantes et le sursis.

Néanmoins, la décision finale a permis aux deux camps d’être statués. En effet, sur le viol sur mineur de moins de 18 ans, attendu qu’aux termes de la combinaison des articles 256 et 261 du code pénal, le crime en rubrique s’entend comme tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit commis avec violence, surprise ou contrainte sur un mineure de moins de 18 ans.

Que ces faits prévus et punis par les articles 256 et 261 du code pénal emportent application des peines criminelles a déclaré Mickala Idouka, coupable de crime de viol sur mineure de moins de 18 ans et l’a condamné à 4 ans d’emprisonnement, dont un assortie du sursis et à 100 mille francs d’amande.

L’accusé dispose d’un délai de trois jours pour se pourvoir en cassation

ZSO/AGP-Franceville