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Droits de l’enfant : l’indice du capital humain comme enjeu de développement 

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Le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroué, a ouvert ce lundi 4 juillet, l’atelier de l’Unicef sur le renforcement des capacités des professionnels des médias et de la justice en matière des droits de l’enfant, en vue d’améliorer le capital humain au Gabon.

Organisé par la représentation du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) au Gabon, cet atelier vise la mise à jour des connaissances des journalistes en matière de droits de l’enfant mis en relation avec l’indice du capital humain (ICH). L’ICH étant un indicateur du niveau de capital humain qu’un enfant né aujourd’hui devrait pouvoir atteindre à l’âge de 18 ans, compte tenu des risques qu’il court d’être en mauvaise santé et de recevoir une éducation insuffisante dans le pays où il vit.

Inauguré en octobre 2018 à Bali (Indonésie), à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale, l’ICH veut pousser les gouvernements à prioriser des investissements sur la santé, l’éducation, la formation et l’emploi, pour ne pas ruiner les chances de développement des pays.

Occasion pour le ministre de la Communication de saluer l’action de l’Unicef au Gabon : « former les communicateurs aux dispositifs juridiques en matière de droits de l’enfant, c’est former la société à mieux appréhender le cadre normatif qui protège nos enfants et qui garantit le progrès de notre nation« , a-t-il déclaré, en ouverture des travaux.

Avant lui, le représentant de l’Unicef au Gabon, Noël Marie Zagré, a rappelé « l’importance qu’il y a à faire en sorte que dès la naissance d’un bébé, l’ensemble des conditions qui sont nécessaires à son épanouissement, à son développement, mais avant tout à sa survie, lui soient accordées« .

Le patron de l’institution onusienne au Gabon, à Sao-Tome &Principe et auprès de la CEEAC a ainsi souligné l’importance des « conditions d’apprentissage, l’interaction sociale  qui permettent à l’enfant d’acquérir tout un ensemble de valeurs humaines, des connaissances pour que cet enfant deviennent l’homme dont la société gabonaise a besoin« .

En matière d’ICH, le Gabon affiche une note de 0,46 sur une échelle de zéro à 1, alors que la moyenne africaine est de 0,30, quand la plupart des pays développés affichent 0,80.

Pour la Banque Mondiale, le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l’extrême pauvreté et renforcer l’inclusion sociale. Pour cela, il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l’acquisition de compétences et l’accès aux emplois. Dans une récente étude portant sur l’efficacité de la dépense publique au Gabon, la Banque mondiale indiquait que l’indice de capital humain du pays reste très bas.

Un aperçu des participants

Les premiers modules de cet atelier ont permis au Dr Michel Ikamba, spécialiste de l’Unicef en protection de l’enfant, Alain Georges Moukoko, Premier président de la Cour d’appel de Mouila, Roger Darnel Nguema Ondo, procureur de Mouila, et Melanie Mbadinga Matsanga, ancienne directrice générale des Affaires sociales, de partager leurs connaissances sur les textes de loi, les concepts, les systèmes nationaux et provinciaux en matière de protection de l’enfant, ainsi que l’exploitation journalistique du Code de l’enfant en République gabonaise.

LPM-AGP

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