Société & Culture

AGASA : les inquiétudes du personnel après la mise en place de leur syndicat

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Les membres du SYNATA inquiets pour leur avenir.

Pour avoir mis en place le Syndicat national des travailleurs de l’AGASA (SYNATA), le personnel de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), se dit menacé par leur direction générale qui, mécontente, multiplierait des actes d’intimidations à l’endroit des membres fondateurs dudit syndicat, a-t-on appris d’une source proche du dossier.

Conscients d’être floués par leur direction générale qui, selon eux, «ne cesse de multiplier les actes d’intimidations, du harcèlement moral, des affectations disciplinaires, du traitement salarial indigne, le refus de révision des accords d’établissement et le non-respect des contrats de travail jusque-là passés sous silence par le personnel», les agents de l’AGASA ont choisi de se constituer en syndicat. Ceci, afin de porter leurs revendications dans un cadre légal. Ce qui a conduit, le 07 mai 2022, à l’installation du bureau exécutif du syndicat national des travailleurs de l’AGASA (SYNATA).

Malheureusement, informée de la création de ce syndicat, et malgré la lettre officielle d’invitation adressée pour l’occasion, la Direction générale, selon le collectif de ces agents, s’opposerait par tous les moyens possibles au démarrage effectif des activités dudit syndicat.

La même source indique que la Direction générale de l’AGASA n’hésite pas à avoir recours à des huissiers de justice pour tenter de «mettre la main sur la liste nominative des agents ayant participé activement à l’assemblée générale constitutive dudit syndicat».

Toutefois, selon la même source, une correspondance du ministère du Travail adressée au Secrétariat général du SYNATA, «recommande au SYNATA de compléter les éléments manquants à son dossier de reconnaissance légale dans les plus brefs délais et de ne mener aucune activité syndicale au sein de l’AGASA avant l’obtention de l’arrêté conjoint de création dudit syndicat».

Au regard de ce qui précède, les membres du SYNATA rappellent que le dossier est encore en cours d’instruction pour une durée maximale de deux mois. Au-delà, ils manifestent leur crainte de «voir dans les tout prochains jours, comme à la CNSS, en guise de représailles et d’intimidations, une vague d’affectation des membres fondateurs du SYNATA». Ils appellent à l’apaisement, au dialogue et au respect de la loi.

FSS/AGP-Libreville

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