Société & Culture

Des parchemins pour la 14ème promotion du cours Officiers d’État-major

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Des Officiers gabonais, guinéens et ivoiriens, issus de la 14ème promotion du cours d’État-major de Gendarmerie, ont perçu leurs parchemins le vendredi 24 juin écoulé, au cours d’une cérémonie officielle de fin de stage présidée par le ministre de la Défense nationale, Félicité Ngoubili-Ongouori.

En présidant cette cérémonie, le ministre de la Défense nationale, Félicité Ngoubili-Ongouori, a rappelé l’importance que le président de la République, Chef suprême des forces de Défense et de Sécurité, Ali Bongo Ondimba, ne cesse d’accorder à la formation des militaires, comme élément primordial à la construction d’un outil de Défense, opérationnel et républicain.

«Ainsi, pendant 6 mois, une vingtaine Officiers gabonais, guinéens et ivoiriens, se sont retrouvés pour acquérir des techniques de travail à l’État-major, interarmées ou interalliées en environnement national, multinational, ou dans le cadre des opérations du maintien de la paix. En s’inscrivant au cours d’État-major, les officiers se sont donné rendez-vous avec l’excellence, non pas simplement pour obtenir le premier diplôme de l’enseignement supérieur militaire qui assure un avancement en grade ou un bon poste d’affectation. Ils ont bien au contraire assuré la pleine maîtrise des outils techniques et des éléments de langage spécifiques à leur métier, afin de produire ce que la nation espère ardemment d’eux. La sécurité des personnes en milieu et en toutes circonstances», a déclaré le ministre de la Défense nationale.

A l’entame du stage, il y avait 25 Officiers des forces de Défenses et de sécurité du grade de capitaine à lieutenant-Colonel. Parmi eux, un (1) a été radié pour indiscipline. C’est finalement 24 officiers qui ont suivi la formation jusqu’à terme : «10 de la gendarmerie nationale (dont 4 officiers féminins), 4 de la gendarmerie ivoirienne, 3 de la gendarmerie de la Guinée-Conakry, 2 des Forces Armées Gabonaises, 1 de la Garde Républicaine, 4 du Génie Militaire (dont 2 officiers féminins)», a expliqué le Colonel, Paul-Aimé Mossie, par ailleurs, Directeur général des écoles de gendarmerie.

Le programme d’instruction de cette année a été enrichi par l’introduction de nouveau modules, à savoir : «Le renseignement structurel en complément du renseignement opérationnel, la gestion des crises et des catastrophes, le droit international public et humain», a-t-il fait savoir.

Au regard de nombreuses crises qui gangrènent le continent africain, et dans la perspective de mieux cerner le concept de la gestion des frontières, le Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale a orienté le thème de réflexion de ces Officiers sur «La sécurité aux frontières étant un des challenges majeurs pour tous les pays du monde, et particulièrement en Afrique, il convient de reconnaître que le Gabon fait également face à ce défi», a informé le Directeur général des écoles de la gendarmerie.

En effet, la gendarmerie a pris la responsabilité cruciale de former le haut encadrement, que l’enseignement militaire supérieur du 1er degré qui constitue un élément structurant du modèle de ressources humaines performantes. «Ce modèle d’adapte en permanence à l’évolution de la conflictualité, aux particularismes de milieu et aux progrès technologiques qui font nécessairement varier les exigences et les besoins. Ce modèle a pour vocation première, de préparer nos officiers aux menaces d’aujourd’hui et de demain, de les préparer à l’exercice de responsabilités identifiées : fonctions de commandement et de direction, officier d’État-major et conseiller. Il s’agit de leur donner une aptitude intellectuelle à appréhendée puis surmonter la complexité des contextes, décider et agir (…)», a précisé le Colonel.

Au terme de cette formation, sur les 24 stagiaires présentés à l’examen final, 22 ont obtenu la moyenne supérieure ou égale 10/20. Deux ne l’ont pas obtenu, ils se verront attribuer une attestation de participation. Le taux de réussite est de 98%.

LKM/AGP-Libreville

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