Woleu-Ntem

Oyem : la valse des étiquettes continue de plus belle

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Une vue très partielle du centre ville de la ville d'Oyem.

Depuis plusieurs mois déjà, les consommateurs oyemois subissent, jusqu’à ce jour, la hausse rapide et continue des denrées alimentaires de consommation courante, dans l’indifférence manifeste de la direction provinciale du commerce.

Les chiffres parlent d’eux même. Le coût du paquet d’œufs est passé de 700 à 900 F CFA en l’espace de quelques semaines. Il y a moins de deux mois, la boîte de sardines valait entre 300 et 350 frs, présentement c’est au prix de 400, voire 450 frs qu’elle est présentée au client. Et que dire du kilogramme du maquereau frais, l’un des poissons les plus consommés à Oyem et dont le prix a connu une hausse exponentielle ces derniers temps, passant successivement de 900, puis 950, puis 1250 et 1750 pour être vendu à 2000 frs actuellement, dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord).

Il importe de retenir que la liste des denrées énumérées ci-dessus n’est nullement exhaustive. D’autant que le prix du litre d’huile de cuisine fabriqué au Gabon est actuellement vendu à 1500 francs CFA. Idem pour le paquet de sucre tout aussi fabriqué au Gabon et qui est présentement vendu à 1000 frs au lieu de 700 frs tel qu’il y a quelques semaines.

Chose curieuse, la majorité des denrées de consommation qui connait la flambée des prix figure sur la liste des produits défiscalisés et rendus public par le gouvernement gabonais. Mais alors, qu’est-ce qui pourrait bien expliquer l’apathie de la direction provinciale du commerce du Woleu-Ntem à faire respecter les prix homologués?

Par ailleurs, depuis sa prise de fonction il y a près de sept mois, l’actuel directeur provincial, Jerry Makanga n’a pas encore, à notre connaissance, diligenté une opération de contrôle des prix sur le terrain. L’unique endroit où ses services sont visibles, ce sont les postes frontaliers.

En définitive, du fait de l’indolence des services provinciaux du commerce et celui de la consommation et de la concurrence, les consommateurs en paient le lourd tribut. Le tout dans un contexte de pauvreté aggravée en raison des effets conjugués de la pandémie du Covid-19 et la crise économique.

EMM/AGP-Oyem

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