Société & Culture

Gabon : le port sec d’Eboro opérationnel en septembre 2022

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Le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Charles Mve Ellah, a visité samedi le chantier du port sec d’Eboro, sise à la frontière entre le Gabon et le Cameroun, à la faveur de son séjour dans le Woleu-Ntem.

Construit sur une superficie de 10600 m², le port sec d’Eboro, dédié au transbordement des produits vivriers, abritera des bâtiments administratifs de L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), de l’Office central de la lutte anti-drogue (OCLAD), ceux du ministère du Commerce ainsi que les bureaux des douanes gabonaises.

L’objectif de cette zone portuaire et douanière trahit la volonté du gouvernement de s’arrimer aux normes internationales. Elle vise à assurer la sécurité sanitaire des produits en provenance du Cameroun et faciliter les échanges entre les deux pays. Il s’agit donc d’une zone de contrôle et de désinfection de produits vivriers importés de ce pays voisin, principal fournisseur du Gabon en produits agricoles frais.

« Le projet de construire un quai de transbordement de marchandise à Eboro date de plusieurs années« , a rappelé le ministre de l’Agriculture, indiquant qu’il a été instruit d’aller s’enquérir de l’avancement de travaux de ce chantier confiés à Gleshe Services, une PME gabonaise.

Igor Kevin Mouyebissy, le DG de l’entreprise, estime que les travaux qui vont bon train pourraient être livrés en septembre prochain.
Non loin de là, à Meyo-Kié, un autre quai de transbordement dédié aux animaux est aussi en chantier. Les deux infrastructures devraient permettre au Gabon de lutter efficacement contre l’importation de maladies animales et végétales.

Vendredi dernier, en arrivant à Oyem, où il a été accueilli par le gouverneur Jules Djeki, Charles Mve Ellah a visité le chantier de rénovation l’Ecole nationale du développement rural, spécialisée dans l’agriculture et l’élevage. Depuis quelques années, le gouvernement a lancé plusieurs projets visant à accroître la production agricole et réduire la dépendance du Gabon aux importations qui sont estimées à près de 400 milliards de FCFA. Cinq zones agricoles à forte productivité (ZAP) sont prévues à Kango, Andem, Bifoun-Abanga, Mboukou et Idemba, représentant 75 000 hectares de terres arables, alors que s’observe un véritable retour à la terre chez de nombreux Gabonais.

AGP/LPM

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