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Brahim Ghali évite les questions qui fâchent

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Brahim Ghali, leader du Front Polisario.

Le leader séparatiste du Polisario a esquivé vendredi dernier plusieurs questions, lors d’une interview accordée au journal espagnol ‘’El Mundo’’, selon un document parvenu à la rédaction de l’AGP.

Lorsque le journaliste d’El Mundo lui pose la question de savoir ce qui a fait changer la position du Président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez sur la manière de régler le différend sur le Sahara marocain, Brahim Ghali est resté de marbre.

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait déclaré il y a quelques jours, à la surprise générale, que le plan d’autonomie proposé par la partie marocaine était la base la plus crédible et la plus sérieuse pour parvenir à une solution du conflit sahraoui.

De même, Brahim Ghali, qui avait comparu en juin 2021 devant la justice espagnole pour torture, génocide, assassinat et terrorisme, a botté en touche sur les accusations d’exploitation des enfants soldats par le Front Polisario, l’organisation dont il est pourtant responsable.

Et quand le journal a voulu savoir si le changement de position du gouvernement espagnol sur la stratégie de résolution du conflit sahraoui pouvait amener le Front Polisario à envisager à nouveau d’agir contre les intérêts espagnols, comme ce fût le cas dan les années 70 avec des enlèvements et des mitraillages des bateaux, Brahim Ghali est curieusement resté muet.

Enfin, le leader du Front Polisario n’a pas dit grand ‘chose sur son hospitalisation en avril 2021 en Espagne, où il s’est fait soigner du Covid-19.

C’est la première fois que le leader du Front Polisario s’exprimait publiquement depuis que l’Espagne a annoncé soutenir le plan d’autonomie marocain sur le Sahara marocain.

AK/AGP

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