Le ministère gabonais des Transports, en collaboration avec la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), a organisé ce mardi 29 mars à Libreville, un atelier national d’examen de la gestion des déchets issus des unités fluviales et des plateformes portuaires dans l’espace CICOS. L’objectif était de mettre en place une réglementation qui couvre les activités de navigation sur l’Ogooué et le bassin Congo-Oubangui-Sangha.
Dans l’optique d’avoir un cadre juridique fluvial structuré, un atelier national d’examen de la gestion des déchets issus des unités fluviales et des plateformes portuaires dans l’espace CICOS s’est ouvert à Libreville hier mardi, et est prévu tenir sur trois jours.
Le Dr Dorice Kuitchad Kengui, chef de service Prévention des pollutions et des risques, par ailleurs coordonnatrice du projet, a présenté les objectifs et les résultats attendus au sortir de cette rencontre. Il s’agit de l’appui à la mise en application des règlements communs; l’élaboration et la mise en œuvre des règlements de gestion des déchets; la mise en place des guichets uniques pilotes ; la poursuite de la mise en place de l’observatoire des barrières non physiques, enfin, la construction de modèles de baleinières conformes aux normes.
Les résultats attendus vont contribuer à la facilitation du transport par voies d’eaux intérieures, à l’amélioration de la sécurité de la navigation et à la présentation de l’environnement portuaire des voies d’eaux des états membres de la CICOS contre la pollution.
Selon le directeur général adjoint de la Marine marchande, Ibrahim Okanga Souna, cet atelier tombe à point nommé, car il y’a un certain nombre de conventions fluviales qui ne sont pas encore intégrées dans le corpus juridique du Gabon. Les résultats de cet atelier, qui se tient jusqu’au au 31 mars prochain, sont vivement attendus et seront présentés par le groupe d’experts venus des pays-membres.
Marielle Ilambouandzi
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