Le président français Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 3 mars sa candidature à l’élection présidentielle d’avril prochain. Briguant un second mandat, c’est dans une «Lettre aux Français» qu’il a officialisé sa candidature à cette échéance électorale.
«Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui, comme demain, de décider pour nous-mêmes», a-t-il écrit, demandant «Je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de président de la République. Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière».
Cette annonce intervenue à quelques heures de la date limite du dépôt des présentations des élus et des déclarations d’intérêt et de patrimoine des candidats devant le Conseil constitutionnel arrêté au vendredi 4 mars, n’a pas été une surprise. Emmanuel Macron et toute son équipe de campagne y ont fait mainte fois allusion, et, s’organisaient en coulisse depuis des semaines.
Dans son long courrier adressé aux Français, le président de la République dévoile quelques pistes d’un éventuel second mandat. «Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production», a-t-il annoncé assurant de lutter contre les inégalités en s’y attaquant «à la racine», ou encore de «rendre les maisons de retraite plus humaines» alors que les conditions de vie dans certaines de ces institutions ont récemment fait l’objet d’un scandale.
À 44 ans, celui qui était devenu en 2017 le plus jeune président de la Ve République, repart en campagne avec l’expérience d’un premier mandat secoué par les crises, notamment celles des Gilets jaunes et du Covid-19, et maintenant par la guerre en Ukraine. A ce sujet, le président français sortant a d’ailleurs reconnu mercredi soir, dans une allocution sur cette crise, «vient percuter notre vie démocratique et la campagne électorale».
Avant le début de cette crise, Emmanuel Macron avait déjà un certain avantage par rapport à ses adversaires, en raison de sa gestion de la crise sanitaire du Covid-19 et, actuellement avec son implication dans la gestion de la crise Russo-Ukrainienne.
DT/AGP
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