Dès le mercredi 15 décembre 2021, seules les personnes vaccinées ou détentrices d’un test PCR négatif seront autorisées à accéder aux lieux publics au Gabon. Le gouvernement l’a confirmé au cours d’un point de presse tenu ce jour, tout comme il a confirmé, pour la même date, la fin de la gratuité des tests PCR.
Fini la gratuité du test PCR au Gabon. Ce lundi 13 décembre, le gouvernement a présenté les 9 arrêtés qui fixent les nouvelles mesures gouvernementales contre la Covid19. Dans son article 1, cet arrêté « fixe l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales de riposte et de lutte contre la propagation de la Covid19 » pour le mercredi 15 décembre 2021. L’article 6 de l’arrêté indique la fin, à cette même date, de la gratuité du test PCR sur toute l’étendue du territoire. Une nouvelle jusque-là redoutée de nombreux observateurs.
Désormais, a indiqué le membre du gouvernement, le test PCR normal passe à 20.000 FCFA, et le VIP grimpe lui à 50.000 FCFA, valables 14 jours sur le territoire national, et trois jours pour les voyageurs internationaux.
Selon le ministre de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong, l’augmentation du prix du test PCR est due à la soutenabilité financière pour l’acquisition desdits tests. En d’autres termes, l’aide financière pour l’achat des tests PCR n’est plus suffisante pour une éventuelle gratuité à long terme. Toujours selon le ministre, le Gabon fait partie des derniers pays de la sous-région au sein desquels ce service était encore gratuit.
L’article 7 de cet arrêté précise les contours du pass sanitaire qui sera désormais en vigueur au Gabon : »il est obligatoire aux personnes non vaccinées souhaitant accéder aux lieux publics notamment les administrations, les entreprises, les restaurants, les snack-bars, de présenter un test PCR négatif en cours de validité« , y est-il écrit. Cependant, toutes les personnes vaccinées seront autorisées à circuler librement. Il faut rappeler que la société civile dans son ensemble n’approuve pas ces mesures sanitaires, et certains regroupements entendent le faire savoir.
Marielle ILAMBOUANDZI
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