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La 9ème édition du Festival du film de Masuku sans un film gabonais en compétition

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Les officiels à l'ouverture de la 9ème édition du Festival du film de Masuku.

Comme chaque année, le Festival du film de Masuku, qui est à sa 9e édition, aura lieu du 9 au 14 décembre, avec pour marraine Aïssa Maïga, comédienne française. Avec 11 films en compétition, le Festival du film de Masuku, ouvert cette année à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-est), n’a enregistré aucun film gabonais en compétition.

«Pour l’édition 2021, pour la première fois, nous avons décidé cette année de lancer le festival à Franceville. On s’est dit qu’au bout de neuf ans, il faudrait que ça commence là où le festival porte le nom, c’est-à-dire Masuku et poursuivre ensuite à Libreville, où nous serons accompagnés des officiels et la marraine, qui est une comédienne française, et qui nous fait l’honneur d’être ici avec nous au Gabon», a indiqué Mme Nadine Otsobogo, l’initiatrice du Festival du film de Masuku.

Avant d’expliquer que pour cette année, tous les films qui sont sélectionnés, il y a 11 films, avec deux films hors compétitions, qui sont sélectionnés et parlent tous de l’environnement notre cadre de vie. Ils sont internationaux et viennent du Sénégal, du Chili, de Venezuela, de la France, avec pour thématiques, ‘’Notre cadre de vie’’, vraiment axé sur l’environnement.

Par ailleurs, elle a fait savoir que cette année, il n’y aura pas des films gabonais, hormis celui de Nadine Otsobogo, ‘’Tout est lié’’, qui est hors compétition, car ne pouvant être juge et partie. Néanmoins, certains films ont été tournés au Gabon, tels que ‘’Les blessures invisibles’’ d’Eric Michel, qui retrace le cadre de vie des habitants de la ville de Mounana (Haut-Ogooué) à l’ère de la Compagnie d’uranium de Franceville (Comuf) et l’après Comuf. Un film qui a été diffusé à l’ouverture du festival à Franceville.

Festival international sur la thématique de la nature et de l’environnement au sens large, son objectif vise à mettre en compétition des films qui valorisent et racontent la nature et l’environnement, de créer une rencontre entre les professionnels du cinéma et le public, et sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et au cadre de vie à travers le cinéma.

Les films en compétition devront être en version originale (et sous-titrée en français). Courts métrages, moyens métrages, longs métrages, fictions et documentaires sont concernés.

Zita Sonia Okassa

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