La délégation du ministère de la Justice, chargé de conduire la campagne de promotion et de vulgarisation des nouvelles lois sur la réduction des inégalités homme-femme et modifications du code pénale et code civile sont actuellement dans la Ngounié. Deuxième étape de la campagne lancée récemment à Lambaréné et prévue se poursuivre sur l’ensemble du territoire et ce, jusqu’au 15 décembre de l’année en cours.
Après avoir présenté les civilités auprès du gouverneur et le maire de la ville de Mouila, la délégation du ministère de la Justice, conduite par Karine Ilahou, représentante du ministre gabonais de la Justice Garde des Sceaux chargé des Droits de l’homme, Erlyne Antonela Ndembet, Damas s’est présenté aux acteurs du droit prêts à se saisir des nouvelles lois inscrites au programme Gabon-Egalité
Avec le premier groupe, une cinquantaine de praticiens de la Loi, magistrats, greffiers, agents d’état civils et quelques acteurs locaux de la société civile ont ainsi été entretenu, deux heures durant par le savoir-faire maison d’Isabelle Maganga, Conseiller à la cour d’appel de Mouila, essentiellement sur les nouvelles dispositions relatives à l’élimination des violences faites aux femmes .
«Aujourd’hui avec ces nouvelles dispositions et aménagements, en tant que juge nous n’aurons plus de difficultés à rendre plus sereinement nos décisions de justice», a par ailleurs indiqué le juge du siège de Mouila, Fiacre Orphé Andjayi M’Andjayi.
Aux officiers de police judiciaire, deuxième groupe fer de lance de l’activité judiciaire, l’avocat général près de la cour de Mouila, Mauricette s’est surtout, après la présentation desdites lois, appesantit sur le rôle que chacun d’eux devra désormais tenir dans le traitement des affaires relevant de ces lois.
La phase questions-réponses intégrée au programme de formation aura été surtout l’occasion pour les praticiens du droit de lever les équivoques, d’apporter des éclaircissements sur le mode opératoire, voire l’attitude à adopter face à différentes situations avec les justiciables au cours de l’exercice de leurs fonctions.
Mains levés, environs 100 praticiens du droit ont ainsi été outillés aux nouvelles dispositions en vigueur au Gabon, prêtes à servir les populations du chef-lieu de Mouila.
FSS
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