Les femmes des médias ont participé aux différents ateliers sur « Le rôle et la place de la femme dans les médias » et « La presse écrite en ligne et l’utilisation des réseaux sociaux », retenus pour cette première journée du 15 novembre 2021, présentés par des professionnels de médias. La formation est prévue s’achever ce 16 novembre.
D’entrée de jeu, le Pr Anaclet Ndong Ngoua, maître de recherches Cames, a fait une communication introductive relative au déroulement, aux objectifs, aux résultats attendus du séminaire, et du rappel des caractéristiques, du rôle et de la place des médias. Il a mis l’accent sur les nouveaux médias qui, selon lui, donnent une innovation qui change le cours des choses et apporte un souffle aux anciens médias. Tout en rappelant que les médias sont une forme d’expression. Ils doivent être libres, indépendants, prospères et accessibles pour remplir et exercer les missions qui sont les leurs.
« Les contenus doivent répondre aux attentes multiples et diverses des citoyens« , a-t-il précisé. Le conférencier du module sur le rôle et la place de la femme dans les médias, Sylvain Abessolo, s’est exprimé sur la base de l’expérience vécue dans les médias durant sa carrière. Il a incité les femmes professionnelles à faire preuve d’audace dans l’exercice de leur fonction. Reconnaissant qu’elles ont du potentiel et de la valeur, mais qu’elles n’osent pas toujours avoir du cran : « Il faut prendre le pouvoir. Exister dans les rédactions. Le monde évolue, essayons de nous adapter. Les femmes doivent ressortir leurs potentiels pour trouver une place dans ce secteur. Cultivons-nous, il faut se recycler et sortir de la zone de confort. Vous avez des qualités« , a-t-il martelé.
Quant à François Djimbi, qui a exposé sur la presse écrite en ligne et l’utilisation des réseaux sociaux, il a défini les réseaux sociaux comme une source d’information rapide qui permet le partage de vidéos, de photos, d’articles, de musiques, de stories ou encore d’informations diverses. « Tous les réseaux sociaux ont un point commun entre eux : leur objectif est de connecter les gens et de les aider à interagir ensemble. L’utilisation de ces réseaux sociaux varient d’un pays à un autre dans le monde. Entre autres : WhatsApp, Messenger, You tube, twitter, Instagram, Facebook, LinkedIn, Telegram, Imo, figurent en bonne place », a-t-il expliqué.
Sur la nécessité des médias à toujours recouper l’information auprès des sources autorisées, il a attiré l’attention des femmes des médias à ne pas céder à la facilité à travers les publications d’informations non vérifiées issues de ces nouveaux canaux de communication, mais de prendre le temps de recouper une information. Une démarche qui participera à crédibiliser davantage son média.
S’agissant de la gestion d’un média en ligne, il y a nécessité, selon François Djimbi, de disposer d’un community manager dont le rôle sera de gérer la communauté virtuelle qui suit régulièrement les activités d’un site en ligne. Le community manager veillera aussi aux commentaires des internautes pour qu’il n’y ait pas des débordements tels que des appels à un génocide par exemple, sinon le média s’exposera aux poursuites judiciaires.
Revenant sur les médias qui ont plusieurs supports de communication, François Djimbi a souligné la nécessité d’une séparation des rédactions pour éviter que le contenu du journal papier soit de facto versé dans le média en ligne appartenant au même groupe de presse.
Chancelle BIKET ONANGA
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