La Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot), a livré dans la nuit de jeudi, sa part de vérité au sujet des incidents ayant conduit jusqu’à l’interpellation de certains membres de l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon (ANFPG), à travers un communiqué dont nous avons reçu copie.
Cette sortie très attendue de l’entité garante du football gabonais a au moins le mérite de dépassionner le débat. Et apporter quelques éléments susceptibles de mieux éclairer une opinion qui n’avait pas hésité à marquer son indignation suite au sort réservé à l’ex-international gabonais, Stéphane Nguema et les siens.
C’est ainsi que l’on a pu apprendre que celui qui fait également office de secrétaire général de l’ANFPG, «s’est présenté malicieusement auprès de la sécurité comme un membre du communiqué d’organisation du match en insistant qu’il était attendu», nous renseigne le communiqué. Un procédé qui l’a permis de franchir la barrière où il a finalement pu avoir pour seul interlocuteur, l’intendant de l’équipe, Ahmed Mombo. A qui il a fait savoir qu’il était venu rencontrer les joueurs pour une communication. Une information qui a semblé plutôt surprenante d’autant qu’un «programme journalier est publié au tableau, planifiant toutes les activités de l’équipe nationale. Donc, si cette rencontre était retenue, elle aurait fait l’objet d’une communication interne», nous apprend encore le document.
C’est donc face à «l’absence d’un document officiel exigé par l’intendant de l’équipe que Stéphane Nguema a été éconduit jusqu’au portail», précise la missive de la Fégafoot. Qui rappelle par la même occasion que «les rencontres entre l’Association des Footballeurs Professionnels du Gabon et les Panthères ont souvent été encadrées par la Fégafoot qui réservait une plage horaire officielle pour permettre à ces derniers de discuter avec leurs cadets qui intègrent l’équipe nationale».
Tout en regrettant la garde à vue dont ont fait l’objet les membres de l’ANFPG, la Fégafoot s’est néanmoins étonnée de la «victimisation de cette association, tout en rappelant l’esprit de grandeur qu’elle a souvent fait preuve, malgré les nombreux dégâts». Condamnant par la même occasion les «propos diffamatoires du président de l’ANFPG, Remy Ebanega, dont les sorties populistes sur les réseaux sociaux ne surprennent plus personne», assène la correspondance de la Fégafoot.
Enfin, «la Fégafoot prend l’opinion à témoin de ces égarements et de cette campagne qui contribuent à dessein à saper l’image du football gabonais. Tout en véhiculant les valeurs de responsabilité aux jeunes hommes et filles, la Fégafoot ne saurait glisser dans une telle diversion aux objectifs inavoués».
FE
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