Le dernier président sud-africain blanc Frederick De klerk a tiré sa révérence ce jeudi 11 novembre 2021. Il est considéré comme celui qui mit fin au régime de l’apartheid. Retour sur son parcours.
Né le 18 mars 1936 à Johannesbourg en Afrique du sud et mort le 11 novembre 2021 à Fesnaye, Frederick De Klerk est un homme d’Etat sud-africain. Il a marqué l’histoire politique de son pays suite à la libération de Nelson Mandela, 27 ans après sa détention.
Déjà en 1990, il se fait distinguer par la mise en place des stratégies politiques qui ont favorisé le démantèlement du régime de l’apartheid pourtant mis en place en 1948 par le ‘’parti National’’ qu’il intègre en 1950.
Après les études de droit, il s’installe comme avocat à Vereeniging, dans le sud du Transvaal. Mais son amour de la politique le conduit, alors qu’il est âgé de 36 ans aux élections législatives, en 1972. La première tentative fut la bonne. Il est donc élu député. Premier mandat pour De Klerk qui deviendra ministre six ans après et le restera sans interruption jusqu’en 1989.
Dès son accession au pouvoir cette même année, plusieurs de ses compagnons ont vu en lui les capacités de conduire les affaires avec brio, si bien qu’il est allé au-delà de leurs espérances. Député représentant le Parti national (1972-1997), ministre sur différents portefeuilles ( 1978-1989). Il fut le dernier président blanc d’Afrique du Sud durant la période de l’apartheid et le dernier à porter le titre de président de l’Etat de la République d’Afrique du sud (1989-1994).
À cette fonction, il mena les négociations constitutionnelles avec le congrès national africain de Nelson Mandela qui aboutirent au premier gouvernement multiracial du pays.
Chef du Parti national (1989-1997), il continua sa carrière politique comme vice-président de la République d’Afrique du sud (1994-1996) sous la présidence de Nelson Mandela et la termine comme chef de l’opposition parlementaire en 2017.
En 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix conjointement avec Nelson Mandela, pour avoir mis un terme à l’apartheid.
RNA
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