C’est la question qui taraude les esprits des uns et des autres dans le Woleu-Ntem (Nord), principalement à Oyem la capitale provinciale, à une semaine de la fin du mois d’octobre prévue pour la clôture de cette campagne.
La lutte contre les cancers féminins, un problème de santé publique en réalité, est l’un des combats mené au Gabon depuis des années déjà par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO).
Aussi, chaque année, au mois d’octobre des actions multiformes, allant de la campagne de sensibilisation sur la base d’un véritable plan de communication à une campagne de dépistages desdits cancers, sont menées sur l’étendue du territoire national.
Ces actions combinées à l’encontre des cancers féminins, menées conjointement avec les autorités sanitaires, mettent dès lors en exergue l’importance de premier plan que les pouvoirs accordent à la lutte contre cette pathologie, une cause non négligeable de décès, chaque année, chez la gente féminine.
Aussi, cette année encore, le mois d’octobre dit «Octobre Rose» était au rendez-vous. Pourtant, force est d’observer qu’à une semaine de la fin du mois, aucune action de sensibilisation, encore moins de dépistage, n’est observée. Si ce n’est ce qui a semblé vaguement, y ressembler, organisé dans une discrétion qui renvoie au confinement, organisée par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
«Peut-être que nous avons purement et simplement été oubliées cette année, contrairement aux années antérieures où les femmes et les jeunes filles pouvaient se faire dépister et aussi être sensibilisées sur tout ce qui a trait au cancer féminin», s’indigne E. Ntsame, infirmière dans une unité de soins de la ville.
Des indiscrétions glanées au Centre hospitalier régional d’Oyem font état de l’arrivée, depuis plusieurs jours, des kits sanitaires et autres supports indispensables à la campagne «Octobre Rose»
Ernest Mvie Mendame
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