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Mohammed VI salue la bonne organisation des dernières élections générales

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Le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a salué vendredi dernier la bonne organisation des élections législatives, régionales et communales du 8 septembre dernier, dans un discours devant le Parlement.

«Les dernières élections se sont déroulées dans un climat positif et ont été marquées par une large participation, notamment dans nos Provinces du Sud», s’est félicité Mohammed VI, estimant que «ce scrutin consacre la victoire du choix démocratique fait par le Maroc, ainsi que la normalité des alternances dans la gestion des affaires publiques», au-delà de la victoire de tel parti ou tel autre.

Le discours du Souverain marocain intervenait au lendemain de la désignation d’un nouveau gouvernement et du parachèvement de la constitution des exécutifs des Régions, des Villes et des différents conseils communaux et provinciaux

Pour de nombreux observateurs, ce discours marque une étape sur la voie de la consolidation du modèle institutionnel et politique marocain, du développement économique et social et de la défense de la position et des intérêts supérieurs du Royaume.

L’ouverture du Parlement par le Roi donne le coup d’envoi à un nouveau cycle politique et d’action publique, à l’échelle nationale et au niveau des collectivités territoriales, considère-t-on.

Dans son discours, Mohammed VI a souligné les priorités stratégiques de la législature qui s’ouvre, mentionnant trois pôles : d’abord les questions de souveraineté et de défense des intérêts supérieurs du Royaume et de son positionnement régional et international. Ensuite la relance de l’économie, notamment pour surmonter les difficultés créées par la crise pandémique du Covid-19. Enfin le déploiement du nouveau modèle de développement (NMD).

Mais le discours du souverain marocain a été empreint d’optimisme, de confiance et d’incitation à la prise d’initiative sur le plan économique et de l’investissement.

Pour Mohammed VI, les indicateurs de la conjoncture 2021 sont plutôt bons, voire très satisfaisants lorsqu’on les compare à ceux de certains pays voisins.

Le roi estime que la croissance économique va dépasser 5,5% (des projections tablent sur 5,8% ou même 6%). C’est un taux jamais réalisé depuis des années, et il est aujourd’hui l’un des plus élevés de la région MENA et en Afrique.

De même, relève le souverain, l’inflation est maîtrisée à 1% ; ce qui est un grand acquis dans une période qui connait le renchérissement des prix des matières à l’échelle internationale et les conséquences des politiques monétaires accommodantes.

Les réserves officielles en devise du Maroc se situent ainsi à un niveau confortable, équivalent à 7 mois d’importations, poursuit le roi.

La Législature qui s’ouvre, considère le roi, sera inaugurale, avec la présentation attendue du programme gouvernemental et la diversité de lois, de projets et de réformes qui seront lancés. Elle devrait constituer le 1/3 du chemin dans la perspective des objectifs proposés par le NMD à l’horizon 2035.

Le Souverain a rappelé cette dimension qui devrait constituer un axe majeur de l’action du nouvel Exécutif, en rappelant que le NMD n’est pas un «plan de développement» au sens conventionnel. «Il constitue plutôt un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous».

En particulier, «le Pacte national pour le Développement» représente, comme le souligne le Souverain, «un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle, en ce qu’il symbolise un engagement national souscrit envers Notre Majesté et à l’égard des Marocains». Ce Pacte est l’objet d’un large consensus des différentes forces vives.

Le Roi a responsabilisé le gouvernement dans la phase de mise en œuvre du modèle de développement, en le chargeant de «définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement».

Il incombe au gouvernement de parachever les grands projets déjà lancés, au premier rang desquels le chantier Royal de généralisation de la protection sociale, et celui de la refonte et la mise à niveau du système de santé. Il en est également de la réforme des entreprises et établissements publics, ainsi que la réforme fiscale que le Souverain a demandé de compléter et de conforter, avec la plus grande célérité, par l’adoption une nouvelle charte de l’investissement.

Le Discours Royal a également insisté sur la nécessité de davantage de cohérence, de complémentarité et synergie entre les politiques publiques et de suivi de leur mise en œuvre (problématique objet d’ailleurs de rappels Royaux antérieurs).

Le Souverain a appelé à une refonte substantielle du Haut-Commissariat au Plan (HCP) «dans la perspective d’en faire un mécanisme d’aide à la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement». Un mandat ambitieux et précis.

Cette Orientation Royale se présente comme une forme appropriée d’implémentation d’une des recommandations fortes du rapport de la CSMD (Commission spéciale sur le modèle de développement), à savoir la création d’un «Mécanisme de suivi de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement». Elle capitalise notamment sur l’expérience et l’autorité reconnues au HCP.

AK

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