Une vaste opération d’entretien des établissements scolaires du district de Bolossoville, dans la province du Woleu-Ntem (Nord), est actuellement en cours, grâce à la bonne volonté d’un fils de la contrée, Maël Nkoghe Abeghe.
Au total 14 écoles, dont le Collège d’enseignement secondaire (CES), bénéficieront des largesses de M. Nkoghe Abeghe. Il s’agit concrètement d’une action de débroussaillage de l’enceinte desdites écoles par des équipes déployées sur le terrain. Celle-ci s’accompagne d’une restauration des tableaux noirs dans toutes les écoles concernées.
L’initiative, qui prendra fin au village »Bengagha » dans l’avant dernière semaine du mois d’octobre, selon les prévisions des promoteurs, touche également, entre autres, les villages Moum, Nkani, Esonebekwui, Ayeghening, Centreville, Akok, bénéficie à tous les établissements aussi bien publics que privés confessionnels.
«Cette initiative vise à offrir un environnement sain à nos enfants pour la rentrée scolaire en cours. Après trois mois de vacances, les écoles sont toujours envahies par les hautes herbes où peuvent souvent se cacher des serpents et autres reptiles et autres débris indésirables, nous avons pensé qu’il fallait agir à cet effet», a expliqué Maël Nkoghe Abeghe qui n’est pas à sa première action en faveur des apprenants de sont district.
L’intéressé compte, en effet à son actif, l’octroi de bourses d’études, il y a peu, aux élèves du collège de Bolossoville ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20, à la fin de l’année scolaire écoulée.
De même, il a doté le collège d’une bibliothèque. Autant d’actions qui ne laissent pas indifférentes les populations. «Nous sommes naturellement contents et fiers de tout ce que fait notre enfant à l’endroit de ses jeunes frères. Je demande aux autres fils du district de suivre son exemple», a confié Pascal Mengue, le chef du regroupement de village de Bolossoville.
Des propos corroborés par le directeur de l’école privée protestante du village. «C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime, car en rentrant des vacances, j’avais trouvé l’école dans de hautes herbes. J’avais moi-même commencé à débrousser avec les moyens du bord. C’est donc avec joie que j’accueille l’initiative de mon compatriote», a déclaré Steeve Otogho Nang, regrettant l’absence d’implication de l’association des parents d’élèves du village dans la résolution des problèmes de cette l’école.
Ernest Mvie Mendame
Commentaires