Débutés le 03 août écoulé à Libreville, les travaux de l’atelier de formation pour le renforcement des capacités de la société civile gabonaise à la norme de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) se sont achevés jeudi dernier. Plusieurs résolutions ont été prises, parmi lesquelles, la finalisation et le dépôt de la candidature du Gabon au secrétariat international d’ITIE dès la semaine prochaine.
« La candidature du Gabon est en train d’être finalisée et dès la semaine prochaine, elle sera déposée au secrétariat international de l’ITIE« , a indiqué l’expert formateur ITIE Gabon, Marcelin Nziengui. Il a également signifié que cet atelier s’est fixé divers objectifs, au nombre desquels recueillir les manifestations d’intérêt afin que la candidature du Gabon à l’ITIE soit validée. En plus d’arriver à assurer l’équilibre de toutes les parties.
« A ce stade, il ne s’agit pas de recueillir une manifestation d’intérêt d’une promesse d’engagement. Une fois que la candidature du Gabon sera admise, on aura adhéré à l’ITIE. c’est tout un processus qu’il faut mettre en place au détriment du dialogue. L’Etat, les entreprises et la société civile pour arriver à faire changer les positions et avancer« , a-t-il expliqué.
L’expert formateur a rappelé que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la préparation de la candidature du Gabon pour son adhésion à l’ITIE. Signifiant que sur la norme, il fallait respecter les exigences concernant l’ensemble des collèges qui sont au nombre de 5. Selon lui, « le gouvernement gabonais a pris les engagements, les entreprises ont manifesté leur intérêt, la société civile a également participé activement aux assises, le groupe multipartite de l’ITIE a mis en place l’organisation qui va avec. Enfin un plan de travail a été bien élaboré« .
Au terme de cet atelier, les participants ont réitéré les plaintes des populations vivants dans les zones impactées par l’activité pétrolière. Particulièrement la zone d’Etimboué, actuellement victime de pollution. La norme ITIE conforme à la législation en vigueur et au respect du cadre de vie des populations vivant dans les sites impactés, les populations exigent de la part de la société Perenco un arrêt immédiat de la pollution observée dans cette zone, ainsi que des réparations. « Nous exigeons également que les entreprises opérant dans nos localités deviennent plus citoyennes et participent au développement économique de nos contrées, au lieu de créer des déserts démographiques. Car, de plus en plus, les populations s’exilent dans les centres urbains, fuyant la pollution de leur environnement et le conflit homme-faune« , a déclaré Lydie Rebela, représentante des communautés impactées d’Etimboué.
RNA
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