La condamnation de Jacob Zuma à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice sera réexaminée par la Cour constitutionnelle le 12 juillet prochain, après une demande d’annulation de l’ex-président sud-africain. Jacob Zuma qui devait théoriquement se constituer prisonnier dimanche dernier, ne sera donc pas arrêté avant cette date, a déclaré ce mardi le ministre sud-africain de la police.
Condamné la semaine dernière à 15 mois de prison pour outrage à la justice, l’ancien président sud-africain refuse de se rendre à la police. Il devait théoriquement se constituer prisonnier avant dimanche dernier, mais il a fait appel du verdict de la Cour constitutionnelle qui examinera sa demande le 12 juillet prochain. Ce mardi, le ministre de la Police, Bekhi Cele, a indiqué que ses officiers n’arrêteront pas l’ancien président tant que la Cour constitutionnelle réexaminera son verdict, rapporte Radio France Internationale (RFI).
L’annonce du ministre de la Police a suscité de nombreuses réactions, dont la plupart se posent la question de savoir si le membre du gouvernement sud-africain a le droit de prendre une telle décision, et s’il est au-dessus de la Cour constitutionnelle.
L’ANC, le parti au pouvoir, s’est également prononcé ce matin. Il a réaffirmé son attachement à la Constitution, a fait savoir une de ses porte-paroles. Tout en ajoutant que Jacob Zuma a le droit de saisir la justice s’il se sent lésé, poursuit RFI.
A noter que Jacob Zuma avait demandé une annulation ou une diminution de sa peine, mettant en cause l’impartialité des juges et son état de santé.
VEM : (Source : RFI)
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