Dirigée par le ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert Noël Matha, la Commission nationale des frontières a tenu son assemblée générale ce 30 juin à Libreville. L’essentiel des échanges a porté sur l’élaboration d’une stratégie nationale de gouvernance de nos espaces frontaliers.
Dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid19, et surtout à cause des incursions des bandes armées, de l’exploitation illicite des ressources minières, halieutiques, de la menace terroriste avec les conséquences que l’on sait, réalités auxquels notre pays n’échappe pas, la Commission nationale des frontières a mené des réflexions en vue de s’interroger sur « l’efficacité de notre réponse face à ces phénomènes, et envisager les voies et moyens pour fédérer nos initiatives« .
Cette déclaration du secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières, Marcel Yves Mapangou Moussadji, démontre que l’intégrité du territoire est l’un des plus grands défis que tout pays doit relever dans ses efforts de développement. Raison pour laquelle Lambert Noël Matha, dans son discours, a invité experts et membres de droit « à prendre à bras le corps, chacun dans sa spécialité, le travail qui se fait au sein de cet organe, lequel doit aboutir à la délimitation et à l’abornement de toutes nos frontières« .
Une chose qui passe par des réflexions sur le cadre normatif, le renforcement des capacités, la tenue régulière des réunions et autres missions conjointes de terrain, ainsi la sanctuarisation de la gestion des frontières dans le cadre d’une loi de programmation de défense et de sécurité.
ASN
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