Dans le cadre de la commémoration de la fête des mères à Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest), la présidente fondatrice de l’association » Yiesse », Colette Madoungou alias Cocolilis, a célébré la femme journaliste de la capitale économique du Gabon.
Pour la présidente fondatrice de l’association » Yiesse, cette marque d’attention envers les femmes journalistes de la province de l’Ogooué-Maritime, à l’occasion de la fête des mères, est le résultat du travail abattu par ces communicatrices, au-delà de leurs responsabilités en tant que mamans.
Durant ces moments d’échanges et de partage, Madame Colette Madoungou a développé un thème relatif à l’infertilité féminine, et ce, partant de son expérience personnelle au constat. «Après plusieurs années de stérilité secondaire, et après avoir fait recours à la procréation médicalement assistée, j’ai réussi à avoir deux enfants», a-t-elle témoigné.
Avant d’expliquer que «C’est la femme qui donne la vie, elle est le socle du foyer, de la famille et même de la nation. Et quand cette dernière n’arrive pas à avoir d’enfants, personne ne peut rester insensible à ce cri de détresse».
Poursuivant son propos, elle a exhorté ces femmes victimes de stérilité à recourir à la procréation médicalement assistée. Car, selon elle, l’infertilité n’est plus une fatalité dans la mesure où elle peut se traiter à différents niveaux, selon le type de stérilité.
«On dénombre plusieurs types de stérilité. Et pour en diagnostiquer, il est primordial pour les femmes qui en souffrent d’aller consulter un spécialiste afin d’être situées», a-t-elle fait savoir.
Tout en rappelant les conséquences de l’infertilité féminine dans les couples, la présidente fondatrice de Yiesse entend poursuivre ses actions concrètes en vue de donner une lueur d’espoir à celles qui ne savent plus quoi faire pour avoir un enfant.
Créée en 2004, cette association apolitique mène des actions en vue de lutter, entre autres, contre l’infertilité et la précarité. Aussi, elle fait la promotion du leadership féminin et l’autonomisation de la femme.
Patricia Mekui
Idée très louable bravo Mme la fondatrice peut on adhéré étant à lbv ?