Société & Culture

4ème édition Antô winners Days : La solidarité, levier de créativité et de productivité

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L’atelier sur le thème :  » Crise sanitaire du coronavirus : Les secteurs clés d’une relance économique « , retenu à l’occasion du lancement des activités de la 4ème édition Antô winners Days, le 24 mai dernier, a été riche d’échanges et d’expériences. Les panélistes ont su montrer que face à la pandémie à coronavirus, peuvent naître des opportunités d’investissement pour tout ce qui est des solutions pour tous, à travers leurs interventions. Tous ont recommandé avec conviction la solidarité.

Les panélistes se sont rejoints sur l’idée de la solidarité comme levier de créativité et de productivité, en ces temps de crise sanotaire.

Sous le parrainage du Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, la plateforme Antô winners a lancé le 24 mai 2021, les activités du séminaire de renforcement des capacités intellectuelles et économiques de la femme qui s’étend du 24 au 29 mai 2021, à Libreville et à Port-Gentil, sous le thème central :  » Crise sanitaire du coronavirus : Les secteurs clés d’une relance économique « .
Tour à tour, les différents panélistes ont édifié l’assistance sur deux secteurs clés sortis du lot pour une relance économique. Notamment l’agriculture et le numérique. Aussi, d’inciter ces femmes battantes à sortir de l’informel, tout en les encourageant à la solidarité. D’un avis commun, ils ont réitéré qu’il est important que le Gabonais se réveille pour sortir de la pauvreté.

D’entrée de jeu, le parrain de l’événement a rappelé que de cette pandémie a causé la perte de plus de 104.000 emplois. « Cette perte a introduit notre pays dans une pauvreté qu’on appelle dans le jargon des Nations-unies,  » la pauvreté multidimensionnelle « . Elle est très grave et c’est difficile de lutter contre ça« , a expliqué le Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou.
Reine Toungui Pellen, Directrice IX.Advisor, a souligné que la relance économique passe par l’éducation financière de la femme. « Notre approche aujourd’hui, a été de renforcer l’idée qu’à travers la solidarité envers les opérateurs économiques du secteur informel, envers les dynamiques entre femmes notamment, qui sont principalement majoritaire de ce secteur, il est l’heure désormais de nous renforcer et de nous solidariser en mettant en place les moyens de communication, de sensibilisation, d’entraide surtout. La Covid-19 nous a appris que c’est à travers la communauté qu’on pourra faire plus facilement face aux méfaits qui sous-tendent cette pandémie« , a-t-elle fait savoir.

Quant à Hervé Omva, Coordinateur des programmes IDRC Africa, le rôle de la femme est capital dans la relance économique, et elles sont au centre du développement économique de certains pays africains. Cet agroentrepreneur a indiqué que sa structure n’a fait que capitaliser ses acquis en les traduisant en actes.
 » Exemple, aujourd’hui au Gabon, nous avons une formation dual, 64% pratique et 25% théorie. Ce n’est pas une formation qui va nous amener à former des techniciens, mais à former des entrepreneurs agricoles. Et pendant que les jeunes sont en formation, ils font en même temps la commercialisation des produits agricoles. Et ils améliorent également leur plat quotidien parce qu’ils mangent ce qu’ils produisent et ont accès à l’alimentation. C’est dire qu’il y a aujourd’hui des facilités qui existent« , a expliqué Hervé Omva.

Pour Sylvie Touré, Directrice École 241, il faudrait juste que tout le monde garde à l’esprit qu’on est rentré dans la 4ème révolution. « La 4ème révolution qui est le numérique, la révolution industrielle. Plus rien ne pourra se faire sans le digital, sans le numérique et donc comme beaucoup de grandes entreprises qui ont déjà amorcé leur transformation digitale. Il est temps que le secteur informel également saute le pas et qu’il puisse passer à partir de ce moment là, soit sur des plateformes e-commerce pour des ventes en ligne, ou encore du social selling qui est aussi un moyen de vente en ligne« , a-t-elle exhorté. Avant de se satisfaire de ce que la Covid-19 soit une aubaine pour se réinventer.

Chancelle BIKET ONANGA

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