Le corps de la jeune Amvoula, connue par Choupette, (20 ans), a été découvert dans une rivière au quartier Engoumou à 6 km du centre-ville d’Okondja. Plusieurs personnes dont un pasteur sont en garde à vue.
Les faits se sont déroulés le jeudi 06 mai dernier aux environs de 21 heures au quartier Engoumou. La nouvelle de la découverte du corps sans vie de la jeune Choupette dans l’eau de la rivière s’est répandue dans la ville d’Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo dans le Haut-Ogooué (Sud-est). Une situation qui a donc eu pour effets de créer la psychose dans la bourgade.
Selon les informations recueillies auprès de l’oncle de la victime, rencontré sur les lieux du crime, ce jour là, la jeune fille s’était rendue à la rivière pour faire la lessive. «Elle s’est rendue à la rivière Engoumou pour faire la lessive aux environs de 9 h du matin, et toute la journée personne ne s’est douté de rien. C’est au tour de 21h que j’ai reçu un coup de fil d’un de mes enfants qui vit à Lambaréné. C’est ce dernier, qui m’informe de la découverte du corps de ma nièce Amvoula, à la rivière», a-t-il expliqué sous anonymat.
Précisant que «ma nièce ne souffrait pas de crise d’épilepsie comme racontent certaines personnes pour vouloir noyer l’affaire».
Toutefois, certaines indiscrétions affirment que la victime aurait été violée et violentée au regard de l’état de son corps, à demi-nu présentant des hématomes aux seins et aux visages et des traces de spermatozoïdes sur la partie génitale.
Après la découverte du corps, les gendarmes et les médecins se sont rendus sur les lieux pour sortir le corps de l’eau et faire l’autopsie. A ce jour, le pasteur de l’église où priait la jeune Choupette et 6 autres suspects sont actuellement en garde à vue à la Gendarmerie d’Okondja pour nécessité d’enquête.
En rappel, les cas de viol sont devenus récurrents au Gabon et à Okondja en particulier. Souvenons-nous de cet agent du service cadastral en poste à Okondja retrouvé pendu, après avoir été accusé de viol sur mineure en réunion. Une fois de plus, cet acte vulgaire a suscité une grande émotion dans la Sébé-Brikolo.
Tania LEWOUSSI
Commentaires