Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a ouvert ce lundi à Libreville, les travaux des Assises du championnat national de football. Lesquelles assises devront déboucher sur des propositions allant dans le sens d’une pérennisation de cette compétition, selon un modèle adapté au contexte socio-économique actuel du pays.
Ouverte par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, cette grande consultation inclusive, la énième du genre, qui réunit les principaux acteurs du football gabonais se veut être le laboratoire dans lequel l’on élaborera, près de deux semaines durant, la formule nécessaire pour remettre le football local sur de bons rails. Notamment ses championnats de première et deuxième divisions, devenus au fil des années de véritables boulets aux pieds des autorités gabonaises, en raison des nombreux dysfonctionnements, neuf ans après le lancement de leur professionnalisation.
Il fallait donc agir et donner un souffle nouveau à ces deux compétitions. D’où la tenue de cette « Task-Force national sur le football ». La présence du Premier ministre et quelques membres du gouvernement à l’ouverture a suffi pour se rendre compte de l’importance de cette rencontre.
Des assises que Rose Christiane Ossouka Raponda a jugé « utiles et nécessaires » pour un football gabonais qui a cruellement besoin de « se réinventer« , car étant un « facteur de cohésion et d’unité entre les footballeurs et le public« . L’ancienne ministre de la Défense a également souhaité, lors de son allocution, que les recommandations sorties des différents travaux prennent aussi en compte le football féminin, qui a tout aussi besoin d’un soutien, au nom de la parité.
Auparavant, le ministre des Sports, Franck Nguéma, après avoir exposé sommairement la situation peu reluisante du sport national et du football en particulier, a néanmoins tenu à vanter les mérites de la Loi No 033/2020, portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a promulgué le 22 mars 2021. Tout comme il s’est réjoui de la mise en place, en novembre dernier, de la Réforme olympiade 2021-2024. Des avancées qui, selon ce dernier, constituent des raisons de croire à « un lendemain meilleur pour le mouvement sportif national en général et notre football en particulier« , a-t-il indiqué.
Pour sa part, le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre Alain Mounguengui, a surtout insisté sur la nécessité de voir tous les acteurs impliqués de près ou de loin sur ce vaste projet, à se mettre au travail afin de solutionner définitivement la question du National-Foot 1 et 2. Estimant à cet effet que l’avenir du football gabonais est entre leurs mains.
Fusher Edzang
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