Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon (SNEC) section USTM a décidé, le mercredi 21 avril au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-est), du non démarrage des activités pédagogiques 2020-2021.
Les enseignants-chercheurs réunis au sein du SNEC-USTM ne sont pas prêts à renouer avec les salles de classes pour cette nouvelle année académique. Ils ont décidé de ne pas entamer l’année académique 2020-2021, en tout cas, pas avant satisfaction de leurs revendications. C’est ce qui a été décidé au sortir de l’assemblée générale du mercredi 21 avril dernier.
Leurs revendications, d’après le communiqué relatif au démarrage de l’année académique 2020-2021 parvenu à notre rédaction, tiennent entres autres à deux points non évacués. A savoir, la non effectivité des travaux de réhabilitation de l’université et le non-paiement de la dette portant sur les heures supplémentaires et vacations qui s’étend sur six semestres des années universitaires 2017-2018, 2018-2019, 2019-2020.
«Vu l’état de dégradation très avancée des bâtiments de l’Université des sciences et techniques de Masuku. Le SNEC, soucieux des conditions de travail des enseignants-chercheurs et de l’environnement socio-éducatif des apprenants, attend l’effectivité des travaux de réhabilitation de l’université. Par ailleurs, il rappelle aux autorités universitaires et politiques qu’à ce jour la dette portant sur les heures supplémentaires et vacations s’étend sur six semestres. Au regard des éléments susmentionnés, les enseignants chercheurs décident du non-démarrage des activités pédagogiques pour le compte de la nouvelle année universitaire», indique ledit communiqué signé du président du SNEC-USTM, Florent Nguema Ndong.
Une situation qui vient pour une énième fois perturber la bonne marche des activités académiques au sein de l’USTM. Vivement, qu’une solution soit trouvée plutôt afin de permettre, dans les meilleurs délais, le démarrage des cours à l’USTM.
Zita Sonia Okassa
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