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En ouvrant mercredi les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des membres des associations féminines du Réseau des femmes leaders d'Afrique (AWLN), la présidente de la section gabonaise de cette ONG, Honorine Nzé Biteghe, a invité ces femmes à s'engager collectivement pour développer dudit réseau en tant que plate-forme qui impulse le développement.
«Le lancement depuis Décembre 2020 la section gabonaise du Réseau des femmes leader s d'Afrique va permettre aux femmes dirigeantes que vous êtes au sein des différents secteurs de votre société, de s'engager collectivement pour développer le réseau en tant que plate-forme qui impulse le développement et facilite les échanges sur les actions urgentes à mener en faveur de l'inclusion des femmes au Gabon», a déclaré Mme Honorine Nzé Biteghe, soulignant que le Réseau des femmes leaders d'Afrique (AWLN), créé en 2017, est un mouvement inédit de femmes africaines en position de leadership qui ambitionne de servir de vecteur à une mobilisation accrue des femmes dans différents domaines.
Ledit mouvement a pour objectif de définir un leadership féminin à travers toute l'Afrique, afin de renforcer leur rôle d'influence dans la transformation, par le biais d'un agenda, de l'Afrique, en conformité avec les Objectifs du millénaire pour le développement durable (OMDD).
Le Réseau soutenu, entre autres, par l'organisation des Nations unies (ONU), se propose d'être un mécanisme de convergence des expériences, des ressources, surtout d'influence des politiques en vue de la transformation de l'Afrique.
Il crée également des espaces permettant aux femmes africaines et du monde de partager les expériences de leadership et les enseignements tirés.
«Les Nations unies exhortent donc les énergies féminines à fédérer pour créer une force continentale de femmes Leaders qui contribue réellement à la transformation du continent africain», a dit Mme Nzé Biteghe, expliquant que les sections nationales du AWLN sont la pierre angulaire de la construction de ce mouvement qui repose sur six piliers à savoir: l'autonomisation de le femme rurale, la participation politique, le leadership des jeunes, la mobilisation sociale, la paix et la sécurité et l'inclusion financière.
Notons que, l'atelier qui prend ce vendredi 12 mars s'est ouvert en présence du gouverneur de la province, Jules Djeki, qui dans un propos circonstanciel a relevé l'importance du mouvement et du moment. Était également présent, le maire de la commune d'Oyem, Christian Menguey Abessolo.
Ernest Mvie Mendame
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