La deuxième vague des soldats gabonais engagés dans le cadre de la Mission de stabilisation et de paix en République Centrafricaine (Minusca) sous la supervision des Nations-Unies est attendue ce mercredi 3 mars 2021 à Libreville, après 15 mois de présence en RCA.
En provenance d’une mission militaire de 15 mois en République centrafricaine, les cent-quarante (140) casques bleus qui constituent la deuxième vague des soldats gabonais issue du 6ème bataillon, sont attendus à Libreville ce mercredi 3 mars 2021. Conformément aux prescriptions des Nations-Unies et des autorités centrafricaines, ce retour intervient après les formalités militaires et le suivi d’un protocole sanitaire strict de confinement à Bangui effectués du 19 février au 02 mars 2021.
Déployés au départ pour une mission de six (6) mois, le contingent gabonais en poste en Centrafrique, fort de 450 hommes et femmes issus de toutes les composantes de l’armée nationale, a bouclé ses quinze (15) mois de présence continue sur le territoire centrafricain, devenu un théâtre de guerre permanente entre des mouvements rebelles armés et l'autorité établie que la communauté internationale soutient à travers la présence des casques bleus.
Les autres membres du contingent gabonais sont désormais déployés hors de Bangui, la capitale notamment dans les villes du sud de la RCA à savoir Alindao le quartier général, Mobay et Pombolo. C’est dire que le 7ème Bataillon Gabonais prend progressivement place en RCA et continue de jouer son rôle dans le cadre de la Minusca, la mission de stabilisation et de la paix en République centrafricaine, sous la supervision des Nations Unies. Un apport non négligeable car le Gabon a vu 3 de ses dignes soldats tomber sur le champ de guerre, 5 rapatriés dont 3 pour raisons disciplinaires et 2 pour des raisons de santé.
Le Gabon est présent en RCA depuis 24 ans pour honorer ses engagements pour un retour définitif de la paix dans ce pays ami de la sous-région d’Afrique centrale. Le retour de la deuxième vague fait suite à la première intervenue le 16 février dernier.
Jean OSSIE OTOUNGA
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