LIBREVILLE, 14 déc. 2024 – (AGP) – L’Assemblée nationale sud-coréenne a mis fin au mandat du chef de l’Etat, Yoon Suk Yeol, ce samedi 14 décembre, coupable d’avoir tenté un coup de force, en décrétant la loi martiale, dans la nuit du 3 au 4 décembre, rapporte la presse internationale.
Une semaine après l’échec d’une première motion et sous forte pression de la population, l’Assemblée nationale a voté de justesse la destitution du président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, mis en cause pour sa déclaration de loi martiale, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024.
Deux cent quatre députés ont approuvé la motion. Il lui en fallait 200, soit les deux tiers des sièges de l’Assemblée nationale, pour passer. Les 192 élus des six formations d’opposition l’ont votée à l’unanimité. Comme lors du premier vote, le sort du texte dépendait du Parti du pouvoir populaire (PPP, au pouvoir), dont les tergiversations ont duré jusqu’à l’après-midi. Douze de ses 108 élus ont voté le texte.
EN/FSS/AGP
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