Quelques propriétaires parmi les 22 fusils volés, il y a près de trois mois déjà à la direction provinciale des Eaux et Forêts de la Ngounié à Mouila, ne cessent, par le biais des médias locaux, de se faire entendre afin qu’ils entrent en possession de leurs armes de type calibre 12, le remboursement ou voir comment endosser les infractions liées au motif de la saisie.
Dans les quartiers, voire dans certains villages, les détenteurs des fusils volés sont dans la totale désolation car n’ayant aucune réponse de leur interlocuteur commun notamment la direction provinciale des Eaux et Forêts de la Ngounié, après le vol des fusils survenu dans ses locaux dans la nuit du 30 novembre 2020. Depuis lors, un silence total règne sans une moindre information. Or, pour la plupart, ces fusils sont la principale ressource pour nourrir la progéniture. Les chances de revoir ces armes s’amenuisent faisant plutôt place à un désespoir.
«C’est pourquoi nous sollicitons vos services (presse, ndlr) afin que notre désarroi soit entendu auprès des gouvernants», a signifié un des détenteurs angoissé. Mieux, ils veulent être remboursés et payer l’infraction ayant conduit à la saisie des fusils.
A la suite de ce vol, le directeur provincial de ladite institution, Pascal Ondo Mbeng, avait saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mouila, Urbain Massala, qui à son tour a chargé les Officiers de police judiciaire et d’investigation (OPJI) de mener des enquêtes.
D’après ce qui ressort de l’état des lieux, les malfrats s’étaient introduits par la porte extérieure du bureau du directeur provincial comportant une grille, avant d’accéder à la salle des scellées, tout en détruisant serrures et cadenas à leur passage.
IPK/JPM
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