Société & Culture

46ème Session Conseil des Droits de l’Homme : Le Gabon réaffirme sa détermination à tenir ses engagements

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Le segment de haut niveau de la 46ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme dont les assises se tiennent virtuellement depuis le Palais des Nations de Genève enregistre près de 130 déclarations des dignitaires, prononcées sous forme vidéos préenregistrées du fait de la Covid-19. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet-Damas a rassuré, ce mercredi 24 février 2021 au cours de son intervention, la ferme détermination du Gabon à tenir ses engagements en matière des droits de l’Homme.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, s’est exprimé ce mercredi 24 février 2021 par vidéo préenregistrée, au nom du Gabon, au segment de haut niveau de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Lors de cette réunion tenue à distance depuis Genève du fait de la Pandémie de Covid-19, le membre du gouvernement Gabonais a exprimé, au nom du président de la République, Ali Bongo Ondimba, ainsi que des plus hautes autorités gabonaises, la gratitude du pays envers les Etats du groupe africain qui ont apporté leur soutien à la candidature du Gabon lors de son élection, le 20 octobre 2020, en qualité de membre du Conseil des Droits de l’Homme pour les trois prochaines années.

Tout comme elle a réaffirmé l’engagement ferme du Gabon à garantir de manière effective les droits de l’Homme et les Libertés Fondamentales. Lequel engagement s’est traduit au cours de l’année écoulée par les multiples efforts et les différentes mesures adoptées au niveau national en vue de rendre effective la jouissance de ces droits par l’ensemble des concitoyens.

Les mesures qui sont inscrites dans le cadre de la réalisation des recommandations des mécanismes des droits de l’Homme, constituent les axes prioritaires du mandat du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme. Elles portent sur la protection des groupes vulnérables, particulièrement les enfants, les femmes, les détenus et la garantie d’une meilleure santé pour l’ensemble de la population.

Face aux dignitaires représentants plus de 130 pays présents à ces assises, le ministre gabonais de la Justice est revenu sur les droits de l’enfant et la volonté du gouvernement de la République gabonaise, de renforcer les mécanismes de prévention et de prise en charge des mineurs victimes de violences.

C’est dans ce sens que le Gabon a mis à la disposition des populations, lors de la commémoration de la Journée internationale des Droits de l’Enfant, le Centre d’Appel gratuit 1412, qui permet aux victimes et aux témoins, par leurs dénonciations, de déclencher l’action publique en vue de la sauvegarde de l’intégrité des enfants victimes de maltraitance, de discrimination et de marginalisation.

Le renforcement du dispositif de prise en charge des mineurs en conflit avec la loi, avec la création notamment d’un centre d’examen au sein de la prison centrale de Libreville leur permettant de préparer les diplômes nationaux de fin de cycle primaire et secondaire et la mise en place des programmes de réinsertion des jeunes en fin de peine avec la création d’un centre multimédia et la réhabilitation de divers ateliers d’apprentissage des métiers avec la collaboration de certains partenaires onusiens comme l’Unicef et l’Unesco, ont été cités.

Ces initiatives concernent également les autres détenus dont les conditions d’incarcération sont améliorées progressivement avec la réhabilitation et les extensions en cours et à venir dans les différentes prisons du pays, tout comme le lancement d’un vaste programme d’établissement des jugements supplétifs d’actes de naissance en faveur d’enfants sans identités. 

Dans le cadre du suivi de la Conférence de Beijjing, qui consacre l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme, le Gabon a élaboré, en 2020, une stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités homme-femme. Cette stratégie s’articule autour de 33 mesures à mettre en œuvre sur une période de 3 ans, notamment dans les domaines de la santé, du droit de la famille, de l’éducation, de l’économie et de la politique. 

Une réforme du corpus juridique gabonais incluant le renforcement du dispositif pénal de lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes est en cours, a-t-elle indiqué.

Au terme de son allocution, le ministre de la Justice est revenu sur les mesures prises par le Gabon dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, ainsi que le recommande le droit international de façon proportionnée et limitée dans la durée. L’adoption des mesures sécuritaire et sanitaire, l’adoption des mesures sociales, la mise en place de 41 centres de dépistage, dont 1 de dernière génération, le renforcement des capacités hospitalières et le dispositif de riposte à la Covid-19 mis en place dans l’ensemble des prisons et autres lieux de privation des libertés, témoignent des résultats. 

Notons que la communication du membre du gouvernement intervenait juste après celles prononcées, le lundi 22 février 2021, en ouverture des assises de la 46ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, par Mme Nazhat Shameem Khan, présidente du Conseil des Droits de l’Homme, la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme, Mme Michelle Bachelet et Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

FSS (Source ministère de la Justice)

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