Jean Louis Ipénaga, âgé de 65 ans, chef du village Batanga dans le département d'Etimboué, dont le chef-lieu est Omboué, dans la province de l'Ogooué Maritime (Ouest), a abusé sexuellement de ses deux petites filles, âgées de 10 et 11 ans au moment des faits.
Après le décès de leur mère, les fillettes violées, les nommées S et P, de leurs initiales, vont, après le conseil de famille, être confiées à leur grand-père. Ce dernier, les inscrira dans un internat de la place dans le district de Mpaga où elles poursuivront leur scolarité et n’y allaient chez lui que pour la période des grandes vacances. C'est, lors de leurs dernières vacances, en août dernier, chez l’indélicat qu'elles vont être abusées sexuellement. Ne pouvant se confier à quelqu’un comme le leur avait exigé le présumé violeur, elles ont passé toutes les vacances sans dire mot.
L'internat du district de Mpaga ayant fermé ses portes, les jeunes filles iront chez leur tante. Cette dernière, constatant à maintes reprises que les mineures se plaignaient des douleurs au bas ventre, va les interroger sur l'origine de leurs maux. C’est ainsi qu’elles vont avouer, chacune pour sa part avoir été violée non seulement par leur grand-père, mais aussi par deux de leurs oncles dont l’un serait décédé récemment. Après consultation chez un spécialiste, les examens vont démontrer que les enfants ont réellement subi des agressions sexuelles.
Les faits se sont déroulés au mois d'Août dernier dans le village Batanga, alors que les nommées S et P étaient en vacances chez leur grand-père maternel, par ailleurs chef du village Batanga.
En effet, a expliqué le présumé violeur après qu'on l'ait confié la garde de ses petites filles, il s’en est occupé à cœur joie, jusqu'au jour où il a amené une de ses petites filles dans le campement pour une partie de pêche. Allongés chacun de son coté, et voyant que les moustiques piquaient la petite S, il va l’inviter à partager sa couche, chose que la petite fille a faite sans se douter des intentions du grand-père. Dès que la petite s'est endormie, il l'a déshabillé puis en a profité pour assouvir sa libido.
En rentrant au village, le grand-père va ordonner à la petite « S » de ne jamais rien révéler à personne chose que la mineure a faite.
Quelques jours après leur retour au village, sieur Ipénaga va adopter la même technique d’approche pour abuser de sa seconde petite fille, la nommée P, qui avait 11 ans au moment des faits.
«J’ai demandé à la petite de venir me retrouver dans ma chambre. Quand elle est arrivée, j'ai fermé la porte derrière elle, puis je lui ai dit de s'allonger sur le lit et de se déshabiller. Ce que la petite a fait, moi aussi je me suis déshabillé à mon tour, puis je suis passé à l'acte», a-t-il poursuivi.
Cependant, au cours de leurs interrogatoires à la gendarmerie, les enfants ont réitéré que le grand-père n’était pas le seul à avoir abusé d'elles sexuellement.
Entendu, par les officiers de la gendarmerie, sieur Garcia, âgé de 36 ans a reconnu seulement avoir tenté de violer la petite P. «En sortant d'une réunion de travail j’ai trouvé la petite » P » toute seule au salon. Je lui ai dit d'aller me prendre un téléphone dans la chambre et l'ai suivie, puis je lui ai exigé d'enlever ses vêtements. C'est quand j'ai vu la petite nue que j’ai eu un sentiment de culpabilité et de remords. Je lui ai dit de suite de remettre ses habits et de sortir de la chambre», a fait savoir ce dernier.
PM/CSM
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