Ulrich Bouzera, 25 ans, vient d’être victime d’un braquage sanglant au quartier Ebandangoye à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), alors qu’il empruntait nuitamment un raccourci pour éviter le couvre-feu.
Selon la victime, elle a été attaquée par un groupe de quatre personnes pendant qu’elle évitait de tomber entre les mains des forces de l’ordre à l’heure du couvre-feu. Ses cris de détresse n’ont éveillé personne, car les habitants du quartier qui sépare le centre hospitalier régional Omar Bongo Ondimba de Makokou (CHROBOM) de l’école interprovinciale de santé sont habitués de ces faits.
«J’ai crié au secours, personne n’est sortie. C’est le matin qu’une personne qui est revenue de l’école de santé m’a trouvé étalé et m’a demandé le numéro de mes parents afin de les alerter», raconte Ulrich Bouzera, qui aurait perdu son pull-over et une somme de 2000 F CFA perçue après une bricole.
«Ils m’ont blessé au niveau du genou et il n’y a plus de chair. L’os est touché. Je m’apprête à rentrer au bloc et je reconnais qu’ils étaient quatre», affirme-t-il, soulignant qu’il n’a pu reconnaître ses assaillants car c’était dans un endroit non éclairé.
Cette énième agression intervient au moment où la ville de Makokou connait des délestages après la mise hors d’usage de deux groupes de la centrale thermique respectivement les 19 et 29 janvier derniers.
L’enquête menée par l’antenne de la police judiciaire suit son cours en attendant qu’il se remette de ce choc.
CAM/NMM
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