L'organisation mondiale de la santé, dans son partenariat d'accompagner l'Etat gabonais dans la lutte et la riposte contre la pandémie à Coronavirus, a doté jeudi dernier le Copil Nyanga, d'une ambulance médicale. En sa qualité de présidente de la coordination provinciale de veille et de riposte, le gouverneur de province, Nicole Nouhando, a perpétué le geste symbolique de remise de clés au Directeur général du Centre hospitalier régional, Dr, Youssouf Sidibé Nzenguet à Kassa.
«C'est un véritable ouf de soulagement d'être doté de moyens de mobilité pour parer à des éventuels cas graves de contaminations à la Covid-19 dans la province de la Nyanga». Tels ont été les premiers mots du gouverneur de la province de la Nyanga, Nicole Nouhando, en remettant au directeur général du Centre hospitalier régional Benjamin Ngoubou (CHRBN) de Tchibanga, Dr Youssouf Sidibé Nzenguet A-Kassa, les clés d'une ambulance médicalisée flambant neuve. Une dotation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour appuyer les efforts logistiques de Coordination provinciale du Copil. Nicole Nouhando a demandé aux utilisateurs de prendre soin de cette importante dotation, afin que ce moyen roulant soit indispensable et utilitaire aux missions régaliennes d'urgence.
« Cette ambulance est destinée non seulement à la riposte contre le Covid, mais également à la prise en charge des malades souffrant d'autres pathologies », a ainsi précisé le gouverneur.
Cela faisait un moment que le directeur général du Centre hospitalier Benjamin Ngoubou n'avait de cesse de multiplier la main tendue envers les pouvoirs publics et les partenaires au développement afin de renforcer les capacités opérationnelles et fonctionnelles de la structure.
Inauguré en 2008 par le président Omar Bongo Ondimba, le CHRBN est une structure hospitalière de pointe, mais en proie à de nombreuses difficultés d'ordre technique et logistique. Le parc automobile est en désuétude, avec deux bus de transport mécaniquement amortis. C’est à la faveur de l’apparition de la Covid-19 que l’hôpital a d’ailleurs vu certains de ses services dotés de matériels. C'est le cas dernièrement du service de réanimation, qui a été couvert de deux respirateurs.
A ce jour, le Centre hospitalier régional Benjamin Ngoubou est encore étranglé par un chapelet de maux qui handicapent son bon fonctionnement, comme le déficit en personnel qualifié, même si quatre médecins ont été récemment affectés dans la dite structure.
GRSN/CSM
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