Politique

Projet de révision de la Constitution : Levée de boucliers des députés de l’opposition

0

Seize députés issus des rangs de l’opposition gabonaise ont déclenché un mouvement d’humeur ce mercredi 23 décembre devant le siège provisoire de l'Assemblée nationale, à Libreville. À travers, cet acte, ces derniers ont réaffirmé leur rejet au projet de révision de la Loi fondamentale.

Après un précédent refus en 2018, les députés de l’opposition gabonaise ont à nouveau exprimé leur refus devant le projet de modification de la Constitution récemment annoncé par le gouvernement. C’était à travers un mouvement de contestation qui a eu lieu ce mercredi 23 décembre, aux portes de l’Assemblée nationale.

Selon ses initiateurs, ledit projet de révision constitutionnelle viserait à combler le vide juridique qui pourrait survenir dans le cadre d'une vacance du pouvoir, consécutive à une indisponibilité du président de la République. D’où l’action menée par les seize élus contestataires qui préconisent, pour leur part, la voie référendaire pour se prononcer sur cette question, comme le stipule notamment l'article 109 de la Constitution.

Pour l’honorable Serge Maurice Mabiala, le porte-parole du groupe «l'opposition parlementaire préconise la voie référendaire pour se prononcer sur la question». En effet, en raison de l'importance de cette réforme inédite pour elle, l'opposition parlementaire regrette que le gouvernement n'ait pas choisi la voie référendaire pour donner une assise démocratique à cette réforme qui implique directement la vie de la patrie.

À la suite de leur mouvement de contestation, le groupe des seize élus nationaux de l’opposition a invité l’ensemble des forces vives de la nation à se mobiliser massivement pour dire «non» à cette réforme de la Loi fondamentale.
 
 Valérie Ezeme

Vers une véritable industrie culturelle au Gabon

Article précédent

Bonne Gouvernance: Le Gabon de retour au sein de l’ITIE

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Politique