Dans le cadre de la lutte contre les cancers féminins et biens d’autres maladies, les femmes de l'Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG)-Moanda, dans le département de la Lébombi-Léyou, ont initié depuis près de trois mois, la pratique régulière du sport.
Elles se sont données rendez-vous tous les dimanches aux premières heures de la matinée à l’esplanade de la mairie centrale de la commune de Moanda. Des moins âgées au plus âgées d’entre elles viennent bénéficier des exercices physiques sous la supervision d’un professeur en la matière. Pour plusieurs d’entre elles, renouer avec la pratique du sport permet de prévenir des risques de maladies et garantit un certain épanouissement personnel en éliminant l’anxiété.
«Il s’agit d’encourager les femmes de l’UFPDG à la pratique du sport au regard des bienfaits que cela apporte à l’organisme. En dehors des femmes du parti, nous restons ouvertes à celles qui veulent se joindre à nous», a indiqué Joséline Nyangui Moutouboulou, au cours de la rencontre de dimanche, rehaussée par la présence du deuxième adjoint au maire de la commune de Moanda, Hervé Youbou Mangoumba, le maire du premier arrondissement, Jean Bruno Moutouboulou, et Aude Mayounou épouse du ministre Mayounou, membre du bureau politique PDG de la localité.
Il est à noter que de l’avis de nombreux spécialistes, la pratique régulière d'une activité physique peut contribuer à diminuer le risque des maladies cardio-vasculaires et diminuer le risque d'hypertension artérielle.
L'activité physique favorise ainsi le maintien d'un poids corporel. Elle contribue également à maintenir une perte de poids et à prévenir une reprise. Sachant que l'obésité est un problème majeur susceptible d'augmenter le risque cardio-vasculaire, d'accident vasculaire cérébral.
En plus d’être un excellent moyen de prévention, le sport est intégré dans les parcours des soins, notamment dans le cadre de la lutte contre les cancers féminins, visant à améliorer la prise en charge des patients après le diagnostic d’un cancer.
Nancy Tali Ibinda
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