La célébration ce jeudi 10 décembre de la journée mondiale des Droits de l’Homme au Gabon reste marquée par la détermination du gouvernement à garantir les droits des détenus dans les espaces de privations de libertés individuelles, en l’occurrence les prisons.
Le ministre gabonais de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, dans son allocution de circonstance à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale des Droits de l’Homme au Gabon, est revenu sur les textes fondateurs de cette journée. Il s’agit de l’adoption, en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Un texte fondateur qui proclame les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain.
Sous le thème : «Reconstruire en mieux-défendons les droits de l’homme», il met l’accent sur la nécessité de continuer à bâtir les nations en réaffirmant la défense et la protection des droits de l’homme.
Pour cause de Covid-19, un thème national a été choisi, «Droits de l’Homme et pison dans le contexte de Covid-19 ». Pour le ministre de la Justice, «la situation sanitaire de ces populations est fragile du fait des espaces clos dans lesquels ils vivent. Ainsi la riposte à la Covid-19 est particulièrement délicate. En ce sens, le président Ali Bongo Ondimba a instruit le Gouvernement à prendre des mesures de prévention et de contrôle de cette pandémie, afin de protéger les personnes qui se trouvent dans ces structures. De ce fait, l’accès aux prisons a été limité. A nos jours, nous n’avons enregistré aucun cas de coronavirus dans les prisons au Gabon», a-t-elle déclaré.
Notons que la pandémie du Covid-19 continue de faire des victimes à travers le monde. Au Gabon, si l’observation des mesures barrières n’est pas de mise dans les prisons, cela pourrait affecter non seulement les détenus, mais aussi le personnel en milieu qui y travaille. D’où l’engagement du gouvernement à garantir le respect des mesures barrières en ces lieux.
Marielle ILAMBOUANDZI
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