La directrice provinciale de la Pêche et de l’Aquaculture de la Ngounié, Judith Mauricette Moundounga, a initié il y a quelques jours, à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, une formation de ses agents sur les rudiments liés à la pêche aux poissons.
Cette formation de deux jours avait pour objectif d’obtenir les rudiments de la pêche au poisson dans toute sa morphologie, son autonomie, ainsi que son aspect général. Les agents ont débuté par la collecte des données sur les techniques de pêche, ensuite cerné la définition du poisson et le code de pêche à travers l’article 15 du 8 août 2005 portant code de la pêche en République gabonaise.
«Etant entendu que les eaux appartiennent à l’Etat, la pêche a le droit d’être réglementée, surtout qu’il y a ceux qui font de la pêche pour manger et d’autres pour le commerce», a fait savoir la directrice provinciale de la pêche. C’est pourquoi, selon elle, les amendes allant de 50 000 F CFA pour la pêche artisanale à 150 000 F CFA pour la pêche continentale sont toutefois prélevées.
Avec le Centre de pêche encore en chantier et qui sera opérationnel dans les prochains jours, Judith Mauricette Moundounga invite ceux du secteur pêche à se faire identifier de sorte à obtenir une carte de pêche pour se conformer à la réglementation en rigueur, «car la vente de poisson ne se fera plus n’importe où et quand. Tous se passera au Centre de pêche et non à la sauvette», a-t-elle dit.
Pour ainsi coller à la règle, la pêche donnera lieu à l’obtention d’une licence de pêche dont le montant de l’autorisation de pêche est fixé à 50 000 F CFA pour les Gabonais qui la pratiquent (pour ce qui est de la grande pêche).
A travers un schéma de poisson sur papier, les participants ont pu cerner les différentes parties constituant un poisson bien qu’il soit de plusieurs types. Il a également été procédé au recensement des pêcheurs dans la ville de Mouila.
IPK/JPM
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