Le monde entier célèbre ce mercredi 25 novembre, la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Au Gabon, c’était l’occasion pour la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) de procéder au lancement de plusieurs manifestations sur la sensibilisation et la prise de conscience sur les violences faites aux femmes qui vont s’étendre sur seize (16) jours.
La violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent. Elle englobe, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques.
«Il faut briser le silence et en parler avant qu’il ne soit trop tard», a exhorté sur sa page Facebook, Sylvia Bongo Ondimba, qui s’est exprimée pour réaffirmer son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes. Selon la Première dame du Gabon, à l’échelle mondiale, «90% d’entre elles restent muettes, rendant cette réalité invisible, avec des conséquences souvent tragiques».
Comme pour les éditions précédentes, le 25 novembre de cette année a marqué le début des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes.
La cérémonie de lancement a eu lieu ce 25 novembre 2020, au Radisson Blue, par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. Plusieurs activités auront lieu à travers le pays, pour sensibiliser et rappeler la nécessité d’un avenir sans violences. Des ateliers de renforcement de capacités à l’endroit des journalistes, mais aussi d’appropriation de la stratégie de promotion des droits de la femme destinée à la société civile pour ne citer que ceux-là.
Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes, sur le plan psychologique, sexuel et génésique, affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
Laïka Naëlle MAGOURA
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