Économie

Daniel Christian Rogombe prend ses fonctions à la tête de l’ANINF

0

Nommé le 20 novembre dernier en Conseil des ministres, le nouveau directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), Daniel Christian Rogombe, a pris officiellement ses fonctions ce mardi à Libreville, à l’occasion d’une installation présidée par le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Serge Ename Nsolet, au nom du Secrétaire général, Jean Yves Teale. 

Le secrétaire général adjoint de la présidence de la République a rappelé au promu le challenge les résultats attendus dans la poursuite de la mise en œuvre du Plan Gabon numérique.

Le directeur général entrant de l’ANINF, a promis mériter la confiance qui a été placé sur sa personne par la traduction en acte, la volonté de l’Exécutif. 

«Je prends la mesure à cet instant des enjeux de ma nouvelle mission. Je m’attacherai à matérialiser cette confiance en mettant en œuvre la vision de monsieur le président de la République et du Gouvernement de la République conformément aux missions dévolues par les textes législatifs et réglementaires qui consacrent l’existence et les missions d’une structure au service du développement, donc d’un service plus efficace et plus performant», a-t-il déclaré. 

S’adressant à l’ensemble des agents, il a dit compter sur la disponibilité mutuelle pour relever de manière collective le challenge qui l’attend.

«Aux collaborateurs, je voudrais les assurer de ma disponibilité, comme je ne doute point qu’ils m’assureront de la leur. Pour beaucoup d’entre eux, nous avons le plaisir de nous connaître. Et, je connais en la plupart d’entre eux, des hommes et des femmes de hautes compétences. Ils sont la ressource première de notre agence», a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que : «C’est ensemble que nous surmonterons les défis à nous poser, dans un monde en constante évolution. Sans nous lasser, il nous faudra toujours recommencer, persévérer dans l’effort et l’imagination, pour toujours essayer d’infléchir pour le meilleur, l’ordre spontanée des choses». 

Pour sa part le directeur général sortant, Alex Bernard Bongo Ondimba a fait le bilan de son action durant son passage, après avoir passé près de dix ans à la tête de l’ANINF. 

«Depuis la création de l’agence en 2011, j’ai mené avec des fortunes diverses, le développement de plusieurs de projets pour lesquels, je n’ai aucun doute, vous apporterez un intérêt certain. Parmi ces projets et sans être exhaustif, on peut citer la construction du Backbone national en fibre optique, le Réseau de l’administration Gabonaise (RAG), la mise en place d’une Autorité de Certification nationale, la réalisation des projets du Schéma directeur national des systèmes d’information et la sécurisation du système d’information de l’administration», a-t-il rappelé tout en appelant le successeur d’accorder une attention particulière sur le RAG qui, selon lui, constitue notre ancrage dans l’administration gabonaise par rapport à nos cœurs de métiers.

Aussi, a-t-il fait savoir que la réduction drastique des subventions de l’état, depuis environ quatre ans, ne lui a pas permis d’avoir des marges de manœuvre, toute chose, a-t-il poursuivi, qui a freiné l’avancée de certains projets.

Pour sa part, le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République a rappelé au directeur général entrant, les différents chantiers sur lesquels il est attendu. 

«Dans la continuité de la mise en œuvre du Plan Gabon numérique, vous serez notamment attendus sur la poursuite des projets en cours et sur la réalisation des nouveaux projets. Tels que la normalisation et l’informatisation des grands registres unifiés de l’Etat, c’est-à-dire, l’informatisation de l’Etat civil, l’immatriculation des entreprises, du registre de commerce et du crédit mobilier et la mise en place des registres d’identité, la mise en place de e-gouvernement à l’horizon 2025 avec la nécessaire sécurisation du système d’information», a-t-il affirmé.

«Dans le contexte marqué par la pandémie du Coronavirus, les besoins de dématérialisation des procédures administratives et de digitalisation du secteur public constituent des enjeux majeurs de développement. Et l’ANINF, moteur fondamental de cette politique doit jouer pleinement sa partition», a-t-il poursuivi. 

«La tâche est lourde, mais le président de la République sait compter sur votre expérience et votre sens aigue des responsabilités pour réussir ce challenge», a-t-il conclu.

Créée en 2011 l’ANINF assure la construction et la gestion des infrastructures et ressources nationales partagées de transport et de connectivité dans les domaines de l’informatique, de l’audiovisuel, des télécommunications et de la sécurité. Elle est le bras séculier de l’Etat en matière de mise en œuvre du Plan sectoriel Gabon Numérique, déclinaison du Plan stratégique Gabon Emergent qui ambitionne de faire du Gabon un hub numérique en Afrique Centrale. 

Stéphane NGUEMA
 

Les dirigeants du G20 s’engagent à fournir le futur vaccin contre le Covid-19 à tous 

Article précédent

Forum de la Fonction publique : Vers l’exécution des 31 recommandations retenues au Conseil des ministres

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Économie